En Côte d’Ivoire, les crimes rituels à l’approche des élections sont devenus une sale habitude. Alors que les dates du Référendum, des Législatives et des Municipales sont bien connues, que des enfants sont violemment enlevés et assassinés comme ce fut le cas en début de semaine du petit garçon tué à Abobo.
Crimes rituels et élections, l’ignorance des orgueilleux de la vie
Les crimes rituels ont repris de plus mal en Côte d’Ivoire à l’approche des élections législatives et municipales à venir. Quelle scène horrible que celle de ce petit garçon mutilé, amputé et laissé sans vie ce lundi 27 juin 2016, à Abobo, une commune d’Abidjan. Un petit garçon de 10 ans a été découvert mort une jambe amputée, précisément au quartier dit « dépôt » près du Lycée Municipal de la commune.
Par orgueil de la vie, c’est-à-dire envie de devenir aussi Député, Maire, Ministre ou tout autre Dignité dans la vie, des humains sont prêts à perdre leur humanité pour écouter ds conseils criminels d’occultiste hyper possédés leur recommandant d’ôter la vie de leurs semblables pour accéder au lieu de leur désir malsain. Quelle ignorance! quelle misère de l’âme!
Voir le corps d’un enfant portant des traces de mort violente, et en état de putréfaction avancée, découvert en pleine journée dans un coin abandonné aux ordures, est-ce raisonnable quand on prétend à l’humanité? Il s’agit à nouveau d’un crime rituel. Procédant au constat d’usage lundi soir, le 23ème arrondissement a immédiatement bouclé le périmètre de la découverte, pour préserver tout indice susceptible d’alimenter l’enquête.Trois jours avant la scène d’horreur, la disparition du môme avait été signalée à la police dans cette partie de la commune, où les bidonvilles rivalisent avec les quartiers précaires.