ADO voit d’un mauvais oeil le côté insatiable de la Commission électorale indépendante (CEI).
Le chef de l’État ivoirien a émis le souhait d’auditer les comptes de la structure en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire pour voir plus clair dans la gestion des fonds qui lui sont alloués et qu’elle juge insuffisants, d’après Jeune Afrique.
ADO fait le forcing.
ADO veut mettre fin à l’hégémonie de la CEI en usant de certaines de ses prérogatives. Le président ivoirien souhaite savoir où sont passés les milliards de francs CFA que le gouvernement n’a de cesse d’octroyer à cet organe de l’État pour son bon fonctionnement. En 2016, ce sont 22,4 milliards de FCFA qui ont atterri dans ses caisses pour faire face aux échéances électorales qui pointent à l’horizon, dont les législatives et le référendum constitutionnel.
Le locataire du palais présidentiel du Plateau sis à Abidjan (la capitale économique ivoirienne) a pris l’initiative de mener des investigations au sein de la structure présidée par Youssouf Bakayoko. Mais contre toute attente, la CEI son caractère autonome et qui constitue pour elle un véritable bouclier contre toute ingérence des pouvoirs publics ivoiriens. Cet argument irrite fort le cabinet présidentiel et l’ensemble du gouvernement.
Alassane Ouattara (ADO) considère 2016 comme une année très importante pour l’avenir du pays : « 2016 est une année importante aux plans politique et institutionnel, avec le référendum pour une nouvelle Constitution et les élections législatives. Notre objectif est de permettre à notre pays de renforcer, dans la paix, le rôle de ses Institutions ainsi que d’approfondir la démocratie et l’État de droit. »
Source: Afrique sur 7