Les corrections des épreuves du baccalauréat, session de juin 2016, ont débuté vendredi 15 juillet pour se terminer à la fin de cette semaine dans les 9 pôles de correction (Académies de Bamako rive gauche et droite, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao).
Les correcteurs sont repartis entre ces 9 pôles et entre 13 sous commissions: Mathématiques, physique et chimie, biologie, économie (comptabilité, commerce, finance), Histoire et géographie, lettres (Français), anglais, allemand, langues vivantes II (russe, espagnol et chinois), philosophie, art dramatique et musique, arabe et sociologie.
Le travail des correcteurs s’étale du lundi au dimanche, à partir de 8 heures pour être suspendu à 16 heures. Ne pas sortir du centre de correction avec les enveloppes contenant les copies, compter le nombre de copies contenues dans les enveloppes avant de commencer à corriger, relever les numéros d’anonymat sur la fiche de correction avant de commencer à corriger, s’assurer que toutes les questions sont corrigées ou toute la copie a été lue sont des consignes exigées pour la correction des copies du baccalauréat.
Le correcteur doit aussi vérifier si le total des points est correct, si le coefficient est respecté, si la note coefficiée est exacte, ne jamais oublier d’apprécier qualitativement et de signer les copies (avec prénoms et noms puis établissement et contact), s’interdire de téléphoner dans la salle de correction et il doit utiliser correctement les critères et indicateurs de correction. Il lui est également demandé de se servir du sujet corrigé type comme guide. Le correcteur doit attentivement lire et corriger objectivement les copies du baccalauréat.
Notre équipe de reportage s’est rendue hier lundi au centre de correction du lycée « Askia Mohamed » de Bamako que conduit la directrice de l’Académie d’enseignement (AE) de la rive gauche, Mme Bane Zéïnabou Boubacar Djitèye. Là, nous avons pu visiter certaines sous commissions de correction. A l’entrée de ce centre, ce sont des engins à deux roues et à voitures des correcteurs. Ceux-ci sont concentrés sur leur copie. Le calme et la quiétude y règnent. Se réjouissant du bon déroulement des corrections, l’inspectrice générale de l’éducation au Centre du lycée « Askia Mohamed », Mme Cissé Sitan Founè Kanta, a assuré que les consignes exigées pour la correction des copies du Bac « sont très bien respectées ».
« Les correcteurs sont chargés de noter qualitativement et quantitativement les copies en donnant des appréciations appropriées. Ces appréciations vont de 0/20 à 20/20 de moyenne et de nul à excellent a précisé », Mme Cissé Sitan Founè Kanta.
Outre le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), le Pr. Mohamed Maïga, l’inspecteur en chef de l’inspection générale de l’Education nationale, Mamadou Kéïta, l’inspecteur général de l’Education, Souleymane Goundiam, assurent la supervision des corrections des épreuves du baccalauréat.
Rappelons que les épreuves du baccalauréat de 2016 avaient démarré le lundi 20 juin dernier pour prendre fin le jeudi 23 juin. En donnant le coup d’envoi des épreuves au lycée public de Kita, le ministre de l’Education nationale, Kénékouo dit Barthelemy Togo avait invité les correcteurs des sujets d’examens à être attentifs et exigeants, « car se trouve derrière chaque feuille l’avenir d’un enfant, d’une famille, d’une communauté et d’un pays ».
S. Y. WAGUE
Source : L’Essor