L’Université Internationale d’Excellence (UIE) Tuniso-Malienne avec comme devise: Union, Implication, Excellence. C’est le nouveau bébé qui vient agrandir la famille Universitaire au Mali. Située sur la colline du savoir (en face de la Faculté des Sciences Economiques), elle a ouvert ses portes le mardi 30 Avril 2019. C’était en présence des trois promoteurs de l’UIE : Honorable Moussa Tembiné, non moins premier vice président de l’Assemblé nationale du Mali, Olfa Ladari de la Tunisie, Abdel Aziz Mangané du Mali ; des secrétaires généraux des départements de l’éducation nationale du Mali, de la jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne, professionnelle, du développement industriel et de la promotion des investissements, de l’Ambassadeur de la Tunisie au Mali, Khmais Mestiri, et plusieurs autres personnalités de la Tunisie, du Mali et d’étudiants maliens.
Selon les initiateurs, l’UIE-Bamako est la première université Tuniso-Malienne agréée par l’Etat du Mali et la première université Tuniso Malienne de la région. Elle a pour vocation de devenir un pôle régional d’excellence dans les sciences des organisations et de la décision. L’UIE offre, de l’avis deS promoteurs, la possibilité d’obtenir un diplôme tunisien au Mali. Avec l’UIE, assurent-ils, c’est l’enseignement de qualité, la formation en alternance (Université/ entreprise), c’est la coopération avec des universités françaises prestigieuses, c’est des bourses d’études à l’étranger, c’est un modèle d’enseignement orienté employabilité, c’est un pôle régional d’excellence dans les sciences des organisations et de la décision. Plusieurs filières sont ouvertes d’ores et déjà en Licences et Masters. En Licences, l’on note Management, Marketing, GRH, Fiance, Comptabilité, Monnaie-Finance et Banque, Business Economics, Logistique et Pilotage des flux, commerce international, etc. En Master, l’on cite, ingénierie financière, management des RH, Banque assurance, méthode informatique appliquées à la gestion d’entreprises, international Business Management économique du transport et logistique, finance islamique, marketing Dgital, marketing événementiel, etc.
«L’UIE, fruit de coopération Tuniso Malienne, s’inscrit dans le cadre générale du partenariat entre le Mali et le Tunisie en matière d’enseignement supérieur. On se réjouit de la traduction de ce partenariat qui magnifie la coopération sud-sud entre le Mali et Mali et la Tunisie en matière de partage d’expérience, de formations professionnelles techniques en enseignement supérieur entre les deux pays. Cette démarche a la vertu d’être efficace à l’endroit des apprenants maliens et du secteur privé envers lequel, elle facilitera la formation et la valorisation du savoir faire pour les ressources nouvelles au Mali. En somme, au delà de la formation classique académique, L’UIE offrira une réelle expertise de formation qualifiante. C’est pourquoi, aux futurs étudiants et à leurs parents, nous assurons que l’UIE mettre tout en œuvre pour leur épanouissement économique», a déclaré Moussa Timbiné.
Avec l’UIE, indique le directeur des Etudes de l’UIE, Ayoub Nefz, il y aura des filières innovantes. « Quand on a fait les études de marché, on a essayé de savoir exactement c’est quoi le problème des entreprises maliennes pour essayer de former des futurs cadres. Avec nos experts, on va accompagner la jeunesse malienne. La majorité écrasante des enseignants, ça va être bien sur nos amis maliens. Il y en a beaucoup surtout dans le domaine informatique. L’on l’introduira le domaine EITEC, des réseaux sociaux. Il y aura aussi un certain nombre de Master qui vont être introduits en système modulaire. Notre souci, c’est répondre exactement aux besoins des entreprises », a déclaré le directeur des études.
Le secrétaire général du Ministère de l’éducation nationale, Kinane Ag Gadeda s’est dit fier et satisfait de l’arrivée de l’UIE qui va enrichir sans nul doute la formation académique et pratique, permettra aux jeunes maliens de participer au développement du pays. Pour l’Etat malien, dit-il, c’est un projet gagnant-gagnant.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain