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COOPERATION MILITAIRE, LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET CRÉATION DE NOUVELLES RÉGIONS ATT avait donc raison !

La négociation comme voie obligée pour régler le problème du Nord, coopération militaire internationale et unité d’action pour lutter contre le terrorisme, telles sont, entre autres, des idées prônées par ATT mais décriées en son temps. Aujourd’hui, l’histoire lui donne raison et il faut avoir le courage et l’honnêteté de le reconnaître au lieu de chercher toujours à le vouer aux gémonies.

amadou toumani toure ancien president malien discours

 Il est temps, plus que temps d’ailleurs, d’ériger le mensonge d’Etat en vérité car beaucoup de choses qui ont été mises sur le dos du Président ATT et qui relèvent de la pure fanfaronnade. Mais c’était dans l’air du temps car casser du sucre sur le dos de l’ex-président de la République était érigé en argument politique, ce discours devenant plaisant, compte tenu de la situation qui prévalait.

Mais maintenant que la poussière s’est dissipée, c’en est donc fini de la farandole. La raison doit l’emporter sur les ragots. En d’autres termes, la lueur est venue chasser les leurres et il faut faire face à la réalité.

Il a été reproché à ATT d’avoir manqué de fermeté vis-à-vis de la rébellion du nord du pays. Mais les leaders politiques qui remettaient en cause les négociations que le régime ATT menait avec le Mnla et d’autres groupes d’insurgés, sont ceux-là même qui, aujourd’hui,  prennent leur bâton de pèlerin pour justifier que négocier avec « les frères égarés » est la seule voie plausible pour une sortie de crise. Et joignant l’acte à la parole, ils brandissent le fameux Accord issu des négociations d’Alger comme un trophée de guerre. Ils ont certainement oublié ce qu’ils disaient à ATT en son temps, sinon ils auraient rasé les murs, après  avoir été trimballés dans la capitale algérienne à plusieurs reprises, pour décrocher une signature valant accord, suite à quelques chichis de la Coordination des mouvements armés (Cma).

 

Conférence internationale sur la bande sahélo-saharienne

L’on se rappelle aussi que le Président ATT avait l’habitude de mettre en garde contre une guerre dans laquelle le Mali serait engagé sans pouvoir la tenir car disait-il : «Les gens oublient que je suis un général et j’ai appris à faire la guerre. Si je ne m’y engage pas, c’est parce que justement, je connais bien la guerre…Dire il faut faire la guerre, c’est facile. Mais le Mali ne fera pas la guerre à la place des autres car ni nous n’avons pas la capacité de mener seul cette guerre contre le terrorisme».

A la suite de cela, il prônait la tenue d’une conférence internationale sur la bande sahélo-saharienne pour trouver, avec tous les pays concernés, la riposte nécessaire pour endiguer la menace terroriste.

Mais personne n’avait répondu à cette invitation. A l’intérieur du Mali il n’avait le soutien nécessaire car des esprits retors ne cessaient de le taxer de laxiste pour n’avoir pas voulu utiliser la force contre la menace terroriste. Au plan international, un certain Nicolas Sarkozy pesait de tout son poids pour que des chefs d’Etat de pays voisins ne suivent pas ATT dans cette voie de coopération militaire contre le terrorisme. Le Président mauritanien était à la pointe de cette cabale internationale contre ATT et donc contre le Mali. Son pays hébergeait dans des villas cossues les responsables des mouvements Touaregs qui tenaient leur réunion dans la capitale, Nouakchott, sans aucune  entrave. Et plus tard après le coup d’Etat débile de la bande à Sanogo, on apprendra même l’existence de réseaux de financement de troubadours politiciens maliens, depuis des pays voisins, pour déstabiliser le régime ATT.

 

La France cherchait déjà un prétexte

Et pourtant, lorsque l’armée mauritanienne est restée piégée par Aqmi qui décimait ses rangs non loin de Tombouctou, où les forces armées mauritaniennes ont osé intervenir sans avertir le Mali, c’est ATT qui enverra les troupes maliennes pour tirer leurs homologues mauritaniens des griffes d’Aqmi. A la suite de cette opération, on ne disait pas que l’armée malienne manquait de tout comme on a osé le faire croire après tant elle a fait preuve de bravoure et de métier pour sauver ce qui restait des forces engagées dans ces affrontements par le gouvernement de Nouakchott.

On apprendra aussi, plus tard, que cette opération était montée par la Mauritanie avec l’appui de la France pour intervenir jusque sur le territoire malien au nom d’un droit de poursuite provoqué pour entrainer notre pays dans une escalade longtemps planifiée. Mais ATT avait su raison garder et lancer encore un appel pour  une coopération militaire dans le cadre de cette lutte contre le terrorisme.

C’est parce que déjà, en ce temps-là, la France cherchait les voies et moyens d’intervenir au Mali et il fallait trouver le prétexte.  Aider le Mali face aux djihadistes d’Aqmi aurait été un bon prétexte de s’installer au nord du pays que l’on lorgnait déjà à cause non seulement de sa position stratégique pour sécuriser l’exploitation de l’uranium au Niger – avec un nouveau gisement découvert près de la frontière avec le Mali- mais aussi pour mettre la main sur les nombreuses richesses déclarées du sous-sol malien. C’est cette opération préparée depuis longtemps qui sera reformatée et rebaptisée Serval.

Comme si le ridicule ne tuait pas, tout le monde reconnaît subitement la nécessité d’une coopération militaire pour venir à bout du terrorisme. La conférence sur la bande sahélo-saharienne tant demandée par ATT sera tenue sous une autre appellation et le G5 Sahel mis en place.

Avant cela, il y a eu la nécessité de faire appel aux nations unies dont les troupes, sous le couvert de la Minusma, sont encore présentes au Mali.

 

ATT avait déjà créé les régions de Taoudéni et de Ménaka

 

Dans le cadre de l’application des dispositions issues de l’Accord de paix et de réconciliation qui constitue aujourd’hui la fierté du régime IBK, l’une des premières mesures a été de créer les régions de Taoudéni et de Ménaka. En fait, ces deux régions ont été déjà créées par ATT comme en atteste le communiqué du Conseil des ministres du 14 décembre 2011 : «Le conseil des ministres au Mali a adopté mercredi un projet de loi portant création des circonscriptions, cercles et arrondissements des régions de Tombouctou, Taoudéni, Gao et Ménaka.

Ce texte consacre ainsi la création des régions de Taoudéni et Ménaka respectivement 9e et 10e région du Mali. En conséquence, il détermine la composition des Régions de Tombouctou, Taoudéni, Gao et Ménaka en cercles et arrondissements.

Il faut souligner que le ressort de l’arrondissement est déterminé par celui des villages et fractions qui le composent. Et c’est dans le souci de rapprocher davantage l’administration des populations, que le gouvernement du Mali a envisagé la réorganisation du territoire en 19 régions soit, 11 nouvelles régions à créer ». C’est sans commentaire !

Tout un fatras d’exemples peut être donné pour prouver que sur beaucoup de points qui interpellent le quotidien des Maliens à l’heure actuelle, les positions du Président ATT ont été adoptées après avoir été critiquées violemment. Quelle est alors l’attitude qui s’impose vis-à-vis de lui dans pareils cas ? Question importante !

A.D.

 

Source: sphynx

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