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CONTRE LA TRAITE DES PERSONNESET LE TRAFIC ILLICITE DES MIGRANTS: Les journalistes mieux outillés pour jouer pleinement leur partition

Le Projet PROMIS de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a organisé un atelier de sensibilisation et de formation du 29 au 31 janvier 2020 à Sikasso (380 Km au Sud de Bamako) sur la traite des personnes et le trafic illicite des migrants. C’était en partenariat avec le gouvernement (à travers le Comité national de Coordination de lutte contre la Traite des Personnes et les Pratiques Assimilées, CNLTIP/PA) et d’autres partenaires. Il a réuni une trentaine de participants (journalistes, animateurs radios et bloggeurs sur le web, communicateurs traditionnel venus des différentes régions du pays et du district de Bamako) qui, à l’issue de la rencontre, ont mis en place un réseau.

 

« Rôle des médias maliens dans la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants » ! Tel était le thème d’un atelier de sensibilisation organisé à Sikasso (380 Km au sud de Bamako par le Projet PROMIS de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en collaboration avec le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme (à travers le Comité national de coordination de la lutte contre la traite des personnes et les pratiques assimilées, CNLTIP/PA).
L’objectif général visé est l’amélioration de la couverture médiatique en matière de trafic de migrants et de traite des personnes. D’où la nécessité du renforcement des capacités des journalistes en lien avec les risques migratoires, les trafics des migrants et la traite des personnes.
Qu’est-ce que la traite des personnes ? Qu’est-ce que le trafic illicite des migrants ? Quels sont les points communs à ces fléaux ? Qu’est-ce qui les distingue l’un de l’autre ? Comment les appréhender ? Quels sont leurs impacts ? Quelles sont les législations nationales et internationales de prévention et de répression ? Autant de questions qu’un journaliste peut être amené à se poser et dont les réponses ne sont pas aussi évidentes qu’on pourrait l’imaginer.
Mais, pendant les trois jours passés dans la capitale du Kénédougou, les participants ont été formés sur le cadre légal international, sous-régional et national relatif à la traite des personnes et le trafic illicite des migrants à travers des présentations, discussions et des exercices en travaux de groupes. Des modules sur la différence entre trafic de migrants et traite des personnes sont également présentés par les formateurs (Moulaye Arby de PROMIS, Issa Saka d’ONUCD et Boubacar Touré qui est conseiller technique au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme) et des ateliers d’exercices de cas pratiques en matière de trafic de migrants et de traite de personnes…
Cet atelier (à travers les communications et les travaux publics) a permis de sensibiliser et de former les journalistes et des acteurs de la société civile malienne en matière de trafic illicite des migrants et la traite des personnes. Avec une bonne maîtrise de la problématique, ils peuvent jouer leur partition dans ce combat et mieux contribuer à la protection (sécurité, prise en charge sanitaire, psychologique et judiciaire) des victimes et à leur réinsertion socioéconomique.
Après l’atelier de Sikasso, les participants désormais regroupés en réseau (voir encadré) sont conscients de leur rôle dans la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants et ils sont déterminés à pleinement jouer leur partition.

Moussa Bolly

Le Combat

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