Les partisans de l’honorable Soumaïla Cissé informe l’opinion nationale et internationale qu’une grande marche pacifique contre la fraude électorale et pour la libération Paul I Boro, Moussa Kimbiri et de Bourama Diarra est prévue pour le samedi 15 septembre 2018. La marche de demain sera la quatrième du genre effectuée par l’opposition pour contester les résultats de l’élection présidentielle de 2018. Selon les organisateurs, la marche de Bamako débutera à 8 heures à la Place de la liberté pour prendre fin à la bourse du travail. A les en croire, il y aura également des manifestations à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
«Maliens et maliennes, populations de Bamako, de nos villes, de nos campagnes et de la diaspora, vous êtes tous invités à la grande marche pacifique citoyenne républicaine et démocratique le samedi 15 septembre 2018 à partir de 8 heures dans le district de Bamako, de la place de la liberté à la bourse du travail, dans les régions du Mali et aussi à l’étranger pour le respect de la souveraineté du peuple malien, pour la libération de nos camarades politiques, pour dire non à une République policière et pour dire non à la fraude électorale. Sortez tous massivement pour cette grande manifestation patriotique le samedi 15 septembre 2018 à partir de 8 heures », c’est le message diffusé hier jeudi 13 septembre 2018 par les membres de la plateforme d’alliance « Ensemble restaurons l’espoir » à l’image de Awa Sylla. Joint par nos soins, hier dans l’après midi, un autre membre de cette plateforme en la personne de Sidi Touré renchérit : « Nous sommes en pleine préparation de la marche du samedi ». A noter que le samedi 8 septembre dernier, les partisans de l’honorable Soumaïla Cissé ont tenu un grand meeting au quartier général (QG) de campagne sis à Hamdallaye ACI 2000 pour informer l’opinion nationale et internationale qu’une grande marche pacifique contre la fraude électorale et pour la libération Paul I Boro, Moussa Kimbiri et de Bourama Diarra est prévue pour ce samedi 15 septembre 2018. Les intervenants dudit meeting ont tour à tour dénoncé les irrégularités qui ont émaillé le scrutin présidentiel. Ils ont par la suite demandé aux autorités maliennes de libérer leurs camarades de lutte détenus il y a plus de deux semaines. « Si nous lâchons prise, c’est la fin du Mali. Nous finançons notre propre combat. Rester mobilisé partout où vous êtes », déclarait la directrice adjointe de campagne de Soumaïla Cissé, Mme Diakité Kadidia Fofana. « La marche du samedi prochain sera du jamais vue. Si les détenus ne sont pas libérés d’ici le samedi, nous allons nous-mêmes les libérer », a souligné Abdrahamane Diarra, président de la jeunesse URD (Union pour République et la démocratie).
Il faut signaler que la marche de demain sera la quatrième effectuée par l’opposition contre « la dictature de la fraude, le truquage électoral, le bourrage d’urnes ». Depuis bientôt un mois, chaque week-end, les partisans de l’honorable Soumaïla Cissé organisent différentes manifestations (marches, meeting) pour exiger la vérité des urnes, le respect du vote des maliens, le respect de la souveraineté du peuple malien. En plus du respect de la démocratie malienne, les manifestants demandent aussi la libération de Paul Ismaël Boro, Moussa Kimbiri et de Bourama Diarra considérés comme des « détenus politiques ». Ces différentes mobilisations populaires font suite à la proclamation des résultats de la présidentielle de 2018 par la Cour Constitutionnelle qui donne 67,16% au président sortant Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et 32,84% à l’honorable Soumaïla Cissé. Or, selon l’opposition, c’est Soumaïla Cissé qui a gagné avec 51,75% contre 48,25% pour IBK. Ibrahim Boubacar Keïta a prêté serment le 4 septembre dernier mais dans l’entendement de l’opposition, c’est Soumaïla Cissé qui est le président de la République du Mali. En clair, l’opposition ne reconnait pas IBK comme président du Mali et rejette par conséquent le gouvernement mis en place.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain