Le vendredi 17 novembre 2017, les responsables de la pharmacie populaire du Mali (PPM) étaient face à la presse à leur siège au quartier du fleuve de Bamako pour parler du 8ème contrat plan signé entre l’Etat et leur structure. Ledit point de presse était animé par le président directeur général de la pharmacie populaire du Mali, Dr Moussa Sanogo en présence de ses collaborateurs et de leur conseiller juridique, Me Mamadou Samaké, avocat à la cour. Selon les conférenciers, ce contrat plan triennal permettra de lutter contre la fraude et sera une aubaine pour l’Etat d’engranger beaucoup de recettes.
Dans ses mots de bienvenue, le président directeur général de la pharmacie populaire du Mali, Dr Moussa Sanogo a fait savoir que le Contrat plan est un document qui lie la pharmacie populaire du Mali à l’Etat. Avant d’ajouter que c’est un document important qui existe depuis 21 ans. En outre, il a mis l’accent sur les innovations de ce 8 ème contrat plan triennal (2017-2019). Selon lui, avec ce contrat, il y a une adéquation entre l’offre et la demande. Pour lui, il y a la définition du périmètre des produits concernés par ce contrat. A l’en croire, il y a 1000 types de produits pharmaceutiques qui sont répertoriés dans leur base des données. A ses dires, une des dispositions de ce contrat plan autorise le « dépannage » d’une structure sanitaire en manque de produit pharmaceutique. Pour sa part, le conseiller juridique de la PPM, Me Mamadou Samaké a fait savoir que ce contrat plan triennal permettra de lutter contre la fraude et sera une aubaine pour l’Etat d’engranger beaucoup de recettes. Selon lui, l’une des missions de la PPM est de mettre en œuvre la politique pharmaceutique et sanitaire du Mali. En réponse aux questions des journalistes, Dr Moussa Sanogo a dénoncé la vente illicite des médicaments de la rue qui sont dangereux pour la santé publique. Enfin, il dira que la pharmacie populaire du Mali contribue pleinement à l’économie nationale.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain