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CONTRAT DE RÉHABILITATION ET D’ÉCLAIRAGE DE LA VILLE DE BAMAKO : Le maire du district, Adama Sangaré de nouveau inquiété

Après avoir passé sept mois en prison (octobre 2019 à mai 2020), le maire du District de Bamako est retourné à la case prison, le 02 août 2021. Il a été placé sous mandat de dépôt par le pôle économique financier de Bamako, comme pour faire suite au processus judiciaire dans l’affaire dite de contrat de réhabilitation, d’éclairage et d’illumination des édifices publics, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’accession de notre pays à l’indépendance, en Septembre 2010.

 Le maire du district avait été mis en liberté provisoire contre une caution de 120 millions de FCFA, avait-on appris, le 22 mai 2020. L’enquête s’étant poursuivi au niveau du pôle économique et financier de Bamako, les inspecteurs ont jugé utile de le renvoyer dans les geôles de la prison centrale.

D’autres noms sont cités dans la même affaire. L’ancien Directeur général de la société d’Etat (EDM-Sa), Sékou Alpha Djittèye. La responsable du service hydrocarbure de la même société, en l’occurrence Mme Mafili Koné, et le PDG de la société ESOT, Mohamed Oumar Traoré, sont également pointés du doigt.

Ce qu’on sait, dans le contrat en question, la mairie du District de Bamako était le maître d’ouvrage et EDM-sa, maître d’ouvrage délégué.

Une bagatelle de 500 millions de F CFA attend d’être justifiée. Une autre information qui nous parvient, fait savoir que le projet s’élevait à environ 1 400 000 000 F CFA.

Certaines sources proches du dossier affirment que le maire Adama Sangaré n’était pas véritablement impliqué dans la gestion de ce dossier. Et que c’est l’EDM qui avait recruté la société ESOT comme agent d’exécution.

Certains de ses proches, pensent plus tôt à un « harcèlement » contre le maire Adama Sangaré, qui « n’est pas le seul qui ait été cité dans ce dossier » selon eux. Pourtant, les autres ont eu leur liberté provisoire sans qu’ils ne paient un franc avant lui ».

D’autres jugements populaires tranchent en sa faveur : « On ne peut pas comprendre qu’on emprisonne quelqu’un pendant 07 mois sans pouvoir faire son jugement. Ce n’est pas normal dans un Etat de droit. Avant d’incarcérer un chef de famille, la justice doit tout faire pour rassembler toutes les preuves, et les présumés coupables ou complices, afin de trancher l’affaire, et que ceux qui ne sont pas concernés aient la conscience tranquille », estime Lassane Diarra.

La justice doit diligenter pour mettre la lumière sur toute cette affaire, et définitivement mettre fin à ce feuilleton judiciaire.

SKK

Source: Bamakonews

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