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Constitution des listes de candidature pour les élections communales et régionales: L’honorable Bakary Woyo Doumbia outille les militants FARE de Bougouni

A l’initiative du député Bakary Woyo Doumbia, député élu sous les couleurs des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE), une formation d’une journée sur la constitution des listes de candidatures aux élections communales et régionales, la constitution des alliances et le nouveau code électoral a réuni, samedi dernier, au Conseil de cercle de Bougouni, les militants des FARE de Bougouni et environs. Une formation que le député a initiée pour qu’aucune liste de candidature des FARE à ces élections ne puisse être contestée et invalidée. La formation était assurée par Seydou Mallé, Administrateur civil, actuel secrétaire général de la nouvelle ENA, Sidi Magassouba, administrateur territorial, ancien secrétaire général de la mairie de la commune V et Ténéman Togola, ancien secrétaire général de la mairie de la commune I du District de Bamako.

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D’entrée de jeu, le député Bakary Woyo Doumbia dira que cette rencontre a été initiée pour former les militants des FARE de Bougouni et environs sur la constitution des listes de candidature aux élections municipales et régionales. Il s’agit, selon lui, de leur permettre de constituer des listes  inattaquables et respectant les dispositions de la nouvelle loi électorale.

A l’en croire, cette formation fait suite à une rencontre tenue le 15 août dernier  lors de la quelle, les militants FARE avaient exprimé le besoin d’être formés sur le nouveau mode de constitution des listes de candidature, mais aussi la nouvelle loi électorale qui régit ces élections qui sont une première au Mali.

Pour le député, cette formation rentre aussi dans le cadre des missions des partis politiques dont la formation des militants.

Lors de cette journée, plusieurs préoccupations ont été soulignées par les participants. Notamment, le couplage des élections communales et régionales, l’élection des maires au suffrage universel direct, la constitution des listes de candidature, la formation des alliances entre autres.

Ténéman Togola introduira en disant qu’avant, pour avoir accès au Conseil de cercle, il fallait d’abord être élu au niveau communal. Mais avec la nouvelle donne, dit-il, les partis doivent établir deux listes de candidatures pour les communales et les régionales.

Avec ce mode d’élection, les maires sont connus dès la proclamation des résultats au lieu que ce soient les conseillers communaux qui désignent le maire, assure l’expert. Qui a tenu à préciser qu’une même personne ne peut être candidat aux deux élections qui se tiennent en même temps. D’où l’obligation pour les partis politiques d’établir deux listes distinctes de candidatures. A savoir : une pour les élections communales et l’autre pour les élections régionales.

Sidiki Magassouba précisera pour sa part qu’avec la nouvelle donne, c’est l’élection du maire qui change, mais pas celle de ses adjoints.

Concernant le nomadisme politique de certains hommes politiques qui quittent leurs partis pour être candidats sur la liste d’autres partis, l’expert dira que les partis politiques ont une charte qu’ils doivent respecter. Aussi, selon lui, il y a un statut et règlement pour chaque parti. Cependant, il regrette que les partis politiques soient muets sur la démission des militants. Toute chose qui crée souvent des  problèmes juridiques.

Seydou Mallé pour sa part  ajoutera que l’administration territoriale commence au niveau de la commune pour aller au cercle et à la région. Selon lui, c‘est dans le cadre de la décentralisation poussée que les reformes actuelles ont été entreprises. A l’en croire, avec le nouveau code électoral, c’est fini pour le suffrage universel indirect dans l’élection des maires.

Le jour des élections, précise-t-il, le candidat  qui aura le plus grand nombre de voix devient immédiatement le maire.

Selon ses explications, en plein mandat, lorsqu’un maire est empêché, meurt ou a une promotion, celui qui le suit sur la liste de candidature le remplace directement. Aussi, il sera impossible de monter une fronde contre un maire pour le faire tomber car c’est tout le conseil qui tombera avec lui.

« Une personne qui fait partie des instances d’un parti politique ne peut être candidat sur la liste d’un autre parti sans démissionner officiellement  au risque de voir sa candidature invalidée », confie-t-il. Avant de souligner que peut être candidat aux communales et régionales une personne âgée  de 21 ans et plus, dont le casier judicaire est vierge, résidant dans la zone où elle veut être candidat.

  1. Mallé a ajouté que ne peuvent être candidats aux élections communales, les percepteurs, les trésoriers-payeurs, les prestataires des mairies, les agents des mairies entre autres.

Après une longue journée de formation, le député Bakary Woyo Doumbia a fait savoir aux militants FARE de Bougouni que le parti compte sur eux. Avant de les inviter à rester mobilisés pour remporter les élections à venir.

 

  1. Diama, envoyé spécial

Source: Tjikan

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