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CONSTAT DU BUREAU SYNDICAL CSTM DU PMU MALI: Le DG Fassery Doumbia empêche les employés d’accéder au fonds social

Le PMU Mali traverse actuellement la période la plus sombre de son histoire. En 30 ans d’existence, jamais la société n’a été aussi mal gérée. La preuve : en seulement quatre ans, il y a eu plus de grèves et de sit-in que durant les 20 dernières années. Entre gestion clanique, recrutements opaques, soupçons de mafia autour du fonds social, manipulation des textes pour gérer des fonds, gel des gratifications (avantages accordés par les actionnaires aux employés), et multiplication des mouvements sociaux, le bilan des quatre années de gestion du directeur général Fassery Doumbia est alarmant, à en croire le syndicat CSTM de l’entreprise. Une situation qui a plongé le PMU dans une crise profonde, provoquant une rupture entre la direction et le personnel.


Le bureau syndical du PMU, affilié à la CSTM, ne cesse de dénoncer ces manquements. Selon son secrétaire général, l’actuel DG abuse de son pouvoir pour empêcher les employés d’accéder à leurs droits, notamment au fonds social, dont il vient de suspendre le versement . Il affirme que ces manœuvres ne reposent sur aucune base légale et que Fassery Doumbia manipule les textes à son avantage. Depuis son arrivée, les tensions n’ont cessé de monter. Au lieu d’appliquer l’accord d’établissement du service, il agirait selon son bon vouloir.
Le principal problème demeure la gestion du fonds social. Son blocage serait lié à la mise en place d’un nouveau comité de gestion, élu lors d’une assemblée générale du personnel, et non lors d’une AG syndicale. Deux syndicats coexistent au PMU : la CSTM et autre syndicat fantôche. Lors de cette assemblée, la majorité des employés ont voté pour la création du nouveau comité, conformément aux textes. Les membres de l’autre syndicat ont quitté la salle en signe de boycott. Après cette élection, une lettre a été adressée au directeur général qui refuse de reconnaître le comité de gestion à l’instar de son syndicat pour etaler au grand jour leur complicité et decide alors de suspendre tout décaissement au profit du fonds social. Son objectif semble être de garder la mainmise sur sa gestion. D’autres dysfonctionnements viennent s’ajouter à cette crise. Le DG a procédé au recrutement de 15 des 17 membres de l’autre bureau , en violation flagrante des textes. Il s’agit d’un bureau à sa solde, composé d’employés temporaires, embauchés depuis moins d’un an et pourtant déjà membres d’un syndicat. Or, cela contrevient aux dispositions du Code du travail et aux règles de l’Organisation internationale du Travail (OIT), qui stipulent qu’un salarié doit attendre un an après son embauche avant de pouvoir créer un syndicat.
Autant d’irrégularités qui suscitent de nombreuses interrogations sur la gestion de l’actuel directeur général.
À suivre…

Fousseyni SISSOKO

Source: Notre Voie

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