La sixième session ordinaire du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) s’est tenue hier au Centre national des ressources de l’éducation non formelle (CNRENF). La réunion était présidée par le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ag Erlaf. Etaient présents ses collègues de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Assétou Founè Samaké Migan, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Maouloud Ben Kattra et la présidente du CSE, Mme Siby Ginette Bellegarde (ancien ministre de l’Enseignement supérieur).
La session qui prend fin demain regroupe les administrateurs scolaires, des universitaires, des enseignants, des chercheurs, des responsables de syndicats d’enseignants et d’élèves et étudiants.
Le développement de la petite enfance, l’insécurité dans les milieux scolaire et universitaire, l’enseignement de la science pour une école de la République, la nécessité d’une restructuration, le renforcement du CSE, la méthode syllabique de lecture et les recommandations de la précédente session ont été les thèmes des discussions.
Les responsables de la direction nationale de l’Education préscolaire et spéciale (DNEPS), Birama Alpha Ly (Haut fonctionnaire de défense au ministère en charge de l’Enseignement supérieur), Dr Diarra Haby Sanou, Issiaka Ahmadou (professeur émérite de l’Université de Bamako), Mamadou B. Koné (division évaluation et recherche pédagogique) et Mamadou Soumaré (administrateur scolaire) ont développé ces thèmes.
La présidente du CSE a rappelé que son organe consultatif a été créé le 18 novembre 2008 par la loi 99-046, portant loi d’orientation sur l’éducation.
Il est aussi une instance d’échanges et de réflexion sur notre système éducatif et doit émettre des avis ou faire des propositions sur les grandes orientations de la Politique nationale d’éducation et de formation.
Les sessions antérieures du Conseil ont discuté des préoccupations réelles de l’école malienne à tous les niveaux. Elles ont aussi permis de faire le point des recommandations du Forum national sur l’éducation, du Programme de formation des formateurs (PFF) du ministère en charge de l’Enseignement supérieur et de la formation des enseignants. La gestion des enseignants des collectivités, la problématique des échecs aux examens du DEF et Baccalauréat, la réforme du système Licence-Master-Doctorat (LMD) dans l’enseignement supérieur et l’état des lieux de l’inspection générale de l’éducation, ont également été traités, a souligné Mme Ginette Bellegarde. Quant au ministre de l’Education nationale, il a déclaré que la 6è session du CSE se tient à point nommé dans la mesure où ces sujets de débat constituent des préoccupations majeures de l’heure pour les départements en charge de l’Education et de l’Emploi et de la formation.
Mohamed Ag Erlaf a souhaité que le CSE soit inclusif et qu’il améliore davantage son travail pour permettre au gouvernement de pouvoir appliquer les recommandations de ses sessions. Il a demandé aux responsables du Conseil de mettre en place un système de suivi des recommandations.
«Je souhaite que les recommandations de la session ouvre des pistes de solutions pour notre école. Vos avis et suggestions contribueront à la recherche de solutions aux crises que connaît notre école», a souhaité le ministre de l’Education nationale.
Sidi Y. WAGUÉ
Source: Essor