Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Conseil malien des chargeurs : Le bureau national sera installé ce 30 juillet : Bourama Mounkoro pressenti président

Enfin ! Le processus électoral au Conseil malien des chargeurs (CMC) déroulera sa dernière étape le samedi 30 juillet 2022, avec l’installation de la nouvelle assemblée consulaire dont les membres sont élus suite à un vote qui s’est déroulé au mois d’octobre 2021. Cette session inaugurale de l’assemblée consulaire sera marquée par l’élection des membres du bureau national dont le président du Conseil malien des chargeurs.

Le conflit post électoral au CMC, devenu un véritable feuilleton judiciaire, a finalement livré son dernier épisode qui a confirmé, sans surprise, la victoire de la Liste A dite Liste Bourama Mounkoro, mettant ainsi fin à près de quatorze ans de règne de l’ex président, Ousmane Daou Babalaye, lequel a pourtant usé de tous les moyens légaux à sa disposition pour tenter de rempiler. Il s’est défendu, d’ailleurs très bien défendu avant de lâcher prise, finalement. Le ministère des Transports, qui assure la tutelle du Conseil malien des chargeurs, a donc pris acte de la clôture de la première phase du processus électoral qui a fait connaître les représentants des chargeurs à leur assemblée consulaire au plan national, laquelle assemblée est composée des membres élus au niveau du district de Bamako et dans les régions où existent déjà des délégations régionales du CMC. C’est l’installation officielle de cette assemblée consulaire qui se fera le samedi 30 juillet prochain au Centre international de conférence de Bamako (Cicb) sur convocation du ministre de tutelle du Cmc, le ministre des Transports, conformément à la loi.

Il faut remarquer que cette première session de l’assemblée consulaire, outre son installation officielle, est consacrée à l’élection du bureau national dont le président. Mais il est bon de préciser que chaque région a son bureau régional, tout comme le district de Bamako. Le président et les membres du bureau national devant résider à Bamako, selon les textes, pour des soucis de disponibilité et d’efficacité dans l’exécution des tâches et missions, cela ne concerne donc que les membres consulaires de Bamako.

Ce principe reste aussi valable pour la plupart des chambres consulaires. Cependant, les élus des délégations régionales, se trouvant ainsi dans la situation de faiseurs de roi, sont démarchés, à la limite courtisés, à l’occasion de chaque élection de membres de bureaux de ces chambres consulaires dont le CMC. Mais pour cette fois, le seul candidat déclaré pour la présidence du CMC, à ce jour, est Bourama Mounkoro. Il a d’ailleurs piloté la liste victorieuse à Bamako, en y imprimant son nom.

Bourama Mounkoro qui se prévaut d’un très bon profil pour relever les défis à relever par le CMC au nom des importateurs, exportateurs et transitaires du Mali qui constituent les chargeurs, a d’ailleurs décliné sa vision et ses ambitions pour le renouveau du CMC dans une brochure largement partagée dans les milieux des opérateurs économiques et a reçu des échos très favorables, quant à la pertinence des propositions y contenues. De véritables axes d’un plan d’action en mesure de répondre à des questions cruciales sur l’approvisionnement du Mali et de booster le soutien aux exportations, dans ce contexte de crise où l’ingéniosité doit être de mise.

Raison pour laquelle, Bourama Mounkoro est pressenti pour devenir le prochain président du Conseil malien des chargeurs, même si, on le sait, aucune élection n’est gagnée d’avance. En plus, comme on le susurre, une autre candidature pourrait émerger, juste le jour-J. En tout cas, toute candidature contre Mounkoro devra être soutenue par des propositions concrètes et réalisables, comme lui l’a fait. C’est par respect aux membres consulaires dont on brigue les suffrages et aussi pour faire preuve de sérieux dans la démarche.

En effet, avoir des éléments d’appréciation en termes de propositions et d’engagements, au-delà de la tête des personnes ou des propositions indécentes d’achat de conscience, permettra aux chargeurs de faire le meilleur choix. Nous y reviendrons.

Amadou Bamba NIANG   

Source: Aujourd’hui-Mali

 

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance