L’Algérie a été réélue en qualité de membre du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), avec une large majorité des votes exprimés, soit plus des deux-tiers requis, a indiqué jeudi dernier un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).

L’Algérie a été réélue en qualité de membre du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), avec une large majorité des votes
exprimés, soit plus des deux-tiers requis, a indiqué jeudi dernier un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).

«Le Conseil exécutif de l’UA a procédé jeudi au renouvellement de la composition du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. Les élections qui se sont déroulées à bulletin secret ont permis de réélire l’Algérie en qualité de membre du Conseil avec une large majorité des votes exprimés, soit plus des deux tiers requis», a précisé la même source.
L’Algérie, qui a siégé au Conseil de paix et de sécurité de 2013 à 2016, a été, ainsi, réélue pour un nouveau mandat, consacrant «son rôle pivot et sa contribution stratégique à la consolidation de la paix et de la stabilité dans le continent, ainsi que son apport considérable dans le renforcement de la capacité et de l’efficacité de l’UA dans la prise en charge des problèmes qui affectent  la sécurité du Continent», a ajouté la même source.
Le Conseil exécutif a, par ailleurs, entériné les candidatures algériennes à des postes importants dans le système multilatéral international. Ainsi, les candidatures de MM. Ahmed Djoghlaf et Boualem Bouguetaïa, respectivement aux postes de directeur exécutif du programme des Nations unies pour l’environnement et de juge au Tribunal international du droit de la mer, ont été entérinées, a relevé le communiqué. Les soutiens que les candidatures de l’Algérie recueillent au sein de  l’UA sont «une claire démonstration de la reconnaissance par les dirigeants africains des engagements quelle assume dans la promotion des causes de l’Afrique  à travers le Continent comme sur la scène internationale», a soutenu la même  source.
Ces soutiens sont «autant la résultante des interactions constantes  que le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a développées avec ses  homologues africains que de la présence continue de l’Algérie à travers le continent et de sa solidarité effective et agissante avec les peuples africains», a conclu la même source.

Session du Conseil exécutif
Coopération bilatérale et sécurité continentale

M. Lamamra s’entretient avec ses homologues tchadien, égyptien et tanzanien…

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères  et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, s’est entretenu avec ses homologues tchadien, égyptien et tanzanien, en marge de la 28e session  du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) qui s’est tenue à Addis-Abeba, a indiqué jeudi un communiqué de son département ministériel. M. Lamamra a eu un entretien avec le ministre des Affaires étrangères du Tchad, Moussa Faki Mahamat, au cours duquel il a salué «le mandat positif  en qualité de membre non permanent que vient d’accomplir le Tchad au Conseil de sécurité des Nations unies et son rôle dans la promotion et la défense des  positions africaines au sein de cet organe», relève la même source.
«Les deux ministres ont également passé en revue la situation au Sahel et le rôle des pays du voisinage de la Libye dans le soutien du processus politique en cours dans ce pays frère», ajoute le communiqué. M. Lamamra et son homologue tchadien, dont le pays assumera la présidence de l’UA pour l’exercice 2016, ont également procédé à «une lecture approfondie des principales questions inscrites à l’ordre du jour du Sommet, notamment la  lutte contre le terrorisme». Avec son homologue égyptien, Sameh Shoukry, le chef de la diplomatie algérienne a «principalement évoqué les derniers développements intervenus sur la scène libyenne, en perspective de la tenue, le 28 janvier 2016, dune réunio ministérielle du Groupe international de contact pour la Libye».
Les deux ministres ont réitéré, à ce titre, «l’engagement des deux pays à poursuivre leurs efforts en soutien au Représentant spécial des Nations unies pour la Libye». La rencontre de M. Lamamra avec son homologue tanzanien, Augustine Mahiga, a été l’occasion, pour les chefs de la diplomatie des deux pays, «de se pencher sur les dossiers inhérents à la coopération bilatérale, à la lumière des conclusions de la visite d’État, à Alger, du président tanzanien en 2015». Le ministre d’État a, par ailleurs, rencontré la sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères de Pologne, Joanna Wronecka  ainsi que le ministre pour l’Afrique du Royaume-Uni, James Duddridge. Les entretiens ont porté sur les perspectives de partenariat avec l’Union africaine, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2063, ainsi que sur les relations bilatérales de l’Algérie avec ces deux pays.

… avec la présidente de la Commission de l’UA…    

«L’échange a porté sur l’état de l’Union et les perspectives de mise en œuvre de l’Agenda 2063, ainsi que sur les préparatifs pour la prochaine visite, à Alger, de Mme Zuma», précise la même source.
M. Lamamra a également rencontré la ministre des Affaires étrangères du Botswana, Pelonomi Venson-Moitoi, dont le pays assure la présidence de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC). «La promotion des relations bilatérales et les questions régionales et internationales d’intérêt commun ont été au centre de l’entretien», ajoute le communiqué. Le ministre d’État a, par ailleurs, rencontré le Secrétaire général  d’Interpol, Jürgen Stock, qui éa salué le rôle de leadership de l’Algérie dans la consolidation de l’architecture continentale pour la paix et la sécurité». Dans ce cadre, M. Stock a félicité l’Algérie pour sa contribution dans l’opérationnalisation de l’AFRIPOL, dont le siège a été inauguré à Alger en  décembre 2015».

… la sous-secrétaire d’État américaine…   

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, s’est entretenu, jeudi à Addis-Abeba, avec la sous-secrétaire d’État américaine, chargée des Affaires africaines, Linda Thomas Greenfield. L’entretien, tenu en marge des travaux de la Conférence ministérielle préparatoire au Sommet de l’Union africaine (UA), prévu aujourd’hui et demain dans la capitale éthiopienne, a été l’occasion aux deux parties d’aborder les questions de paix et de sécurité dans le continent africain, ainsi que les relations de coopération entre les États- Unis et l’UA.  Auparavant, M. Lamamra avait participé, en compagnie de la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma, à un dialogue intergénérationnel  consacré aux problèmes et aux préoccupations des jeunes en Afrique.

… et le vice-ministre kazakh des AE

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, s’est entretenu, jeudi à Addis-Abeba, avec le vice-ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan, Yerzhan  Ashikbayev. L’entretien, tenu en marge des travaux de la Conférence ministérielle préparatoire au Sommet de l’union africaine (UA), prévu samedi et dimanche dans  la capitale éthiopienne, a permis d’aborder les relations de coopération bilatérale entre l’Algérie et le Kazakhstan, ainsi que les voies et moyens de les promouvoir, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture et de la sécurité  alimentaire.
Les deux parties ont saisi, en outre, cette opportunité pour évoquer la coopération au sein de l’OCI. Le chef de la diplomatie algérienne avait pris part également, en compagnie de la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma, à un dialogue intergénérationnel consacré aux problèmes et préoccupations des jeunes en Afrique.

Sommet du NEPAD
Concrétiser les projets de développement

Le sommet du NEPAD s’est tenu, hier à Addis-Abeba, avec la participation des pays initiateurs de cet instrument, dont l’Algérie représentée par M. Ramtane Lamamra. À l’ouverture de ce sommet, la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma, a mis l’accent sur l’importance de conjuguer les efforts pour concrétiser les différents projets de développement en Afrique, assurant que la réussite de ces projets exige un effort collectif et une adhésion de l’ensemble des acteurs concernés. De son côté, le président en exercice de l’Union africaine, Robert Mugabe, président du Zimbabwe, a plaidé en faveur de l’instauration de la paix et la  stabilité, «élément essentiel et fondamental» pour que l’Afrique puisse «surmonter, avec succès, ses difficultés économiques et sociales». Rappelant que le continent a réalisé des «progrès» dans le domaine de son développement économique et social, M. Mugabé a estimé que l’Afrique était confrontée à des «défis sérieux», citant plus particulièrement la pauvreté, les maladies et les conflits qui «menacent de saper nos efforts de réaliser  un développement socio-économique durable», a-t-il ajouté. Pour sa part, le président en exercice du NEPAD, le chef d’Etat sénégalais,  Macky Sall, a insisté sur l’importance des ressources humaines dans le développement  économique et social du continent. Il a réaffirmé, par la même occasion, l’engagement des différentes parties prenantes pour une «participation effective» dans l’effort de développement du continent africain et de son progrès.  Selon lui, la stabilité politique et la paix sont «impératifs» pour  relever les défis de l’Afrique, particulièrement ceux liés au développement  socioéconomique et une plus grande intégration pour exploiter les ressources  du continent.

Le Soudan met en exergue le rôle de l’Algérie

Le représentant du président soudanais Omar  Hassan El-Bachir, Ibrahim Daghch, a affirmé que l’Algérie tenait un «rôle essentiel et fondamental» dans ce partenariat, à travers le lancement  de projets de développement importants en Afrique. M. Daghch a indiqué que l’Algérie en tant qu’État fondateur tenait «un rôle  essentiel et fondamental» au sein de ce programme, à travers le lancement de projets de développement importants dans le continent et en supervisant le suivi et l’exécution des projets. Le représentant du président soudanais a souligné par ailleurs le rôle «important et essentiel» du Président Bouteflika dans le suivi de l’application des projets lancés dans le cadre du NEPAD, citant, notamment la route transcontinentale, le gazoduc Alger-Abuja et la ligne ferroviaire reliant Johannesburg (Afrique du sud) et Djibouti. Il a soutenu que la réalisation de ces grands projets dépendait essentiellement  de la volonté des pays africains à unir leurs efforts pour garantir un développement durable au profit des peuples du continent.
La Suède salue le rôle constructif et pacificateur de l’Algérie     

La ministre suédoise des Affaires étrangères, Mme Margot Wallstrom, a rendu hommage, lors d’un entretien à Addis-Abeba, avec le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, au «rôle constructif et pacificateur» que  joue l’Algérie dans «son voisinage immédiat et au-delà». Au cours de cet entretien, la ministre suédoise a salué, plus particulièrement, le succès de la médiation internationale au Mali qui a permis la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. Mme Wallstrom a, par ailleurs, exprimé le soutien de son pays au processus  de mise œuvre de cet accord en vue de «consolider les efforts du gouvernement  malien, notamment à travers la contribution de son pays par un contingent militaire à la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali)». Pour sa part, M. Lamamra a souligné la nécessité de maintenir la mobilisation de la communauté internationale auprès des autorités maliennes pour permettre une mise en œuvre «rapide et effective» de l’Accord et favoriser ainsi la réconciliation nationale accompagnée d’actions de développement bénéfiques au peuple malien. Abordant l’état des relations et de la coopération bilatérale, la ministre suédoise a exprimé le «grand intérêt» de son pays à consolider les liens avec l’Algérie et à renforcer le dialogue et la consultation politique entre les deux pays dans le contexte de la candidature de la Suède au Conseil de sécurité des Nations unies.

Dialogue intergénérationnel
Accélérer le progrès inclusif

M. Ramtane Lamamra, a pris part, jeudi après-midi à Addis-Abeba, à un dialogue intergénérationnel consacré aux problèmes et préoccupations  des jeunes en Afrique.
L’UA, qui pilote le processus de développement et d’intégration de l’Afrique, en étroite collaboration avec les États membres, les Communautés économiques  régionales et les citoyens africains, ambitionne d’accélérer les progrès vers «une Afrique intégrée, prospère et inclusive».
La Commission de l’UA considère, à ce propos, que la participation  effective des différentes parties prenantes est «un facteur clé de succès pour améliorer la mise en œuvre de l’Agenda 2063, étant donné que les aspirations contenues dans cet agenda reflètent le rêve de prospérité et de bien-être partagés, d’unité et d’intégration d’un continent de citoyens libres et d’horizons élargis».

Source: elmoudjahid