L’Association devoir de génération (ADG) a officiellement lancé ses activités samedi 14 juillet 2018. Cette cérémonie de lancement, qui a regroupé plusieurs milliers de jeunes, a eu lieu au stade Mamadou Konaté à Tomikorobougou.
Créée en 2017, l’Association devoir de génération (ADG) s’est assigné la mission de conscientiser et d’enseigner à la jeunesse les valeurs culturelles et républicaines. Après cette cérémonie de lancement officiel, elle prévoit d’organiser plusieurs activités dans les prochains jours.
“Je me sens interpellé par certains maux qui gangrènent notre pays. Ces maux sont la suspicion, la calomnie, l’égoïsme, entre autres. C’est pour pallier ces phénomènes dangereux, que nous avons mis en place cette association pour conscientiser davantage la jeunesse. Après ce lancement, nous allons mettre en place un chronogramme d’activités pour essayer de respecter les objectifs de l’association”, a révélé Dibi Nancoma Kéita, président de l’Association devoir de génération.
Les leaders de l’ADG ont saisi cette occasion pour inviter les autres à les rejoindre pour mener ensemble cette lutte générationnelle. Il faut signaler qu’elle compte implanter ses structures de bases sur toute l’étendue du territoire national. “Tous ceux qui se sentent interpeller par la problématique des jeunes de ce pays devraient être les acteurs de l’Association devoir de génération”, a souhaité Dibi Nancoma Keita.
A propos du scrutin présidentiel du 29 juillet prochain, l’Association n’a pas donné consigne de vote à ses militants. “Nous ne sommes pas là pour faire de la politique. Nous sommes là pour conscientiser la jeunesse. Et c’est pour cela que nous ne donnons pas de consigne de vote à nos militants. Devoir de génération est là pour interpeller les uns et les autres pour que chacun se sente concerner dans la problématique malienne. Il est temps maintenant que nous les jeunes avertissions les politiques. Personne ne pourra nous indexer comme étant des gens en mission pour un candidat”, a expliqué le président de l’Association devoir de génération.
Zié Mamadou Koné
Source: L’Indicateur du Renouveau