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Congrès extraordinaire du PRVM FASO KO : Samba Coulibaly élu président avec 116 voix contre 6

Le collectif des délégués et membres du bureau exécutif national contestataires du congrès du PRVM Faso Ko convoqué pour le 26 décembre 2020 a tenu un congrès extraordinaire, au cours de laquelle Samba Coulibaly a été élu comme président du parti avec 116 voix contre 6 voix pour Mamadou Sékéré.

 

C’était samedi 27 février au CICB en présence des délégués venus de toutes les régions du Mali.Aux dires du Dr Abdoul Karim Goïta, Chargé des questions électorales du bureau exécutif PRVM KASO Ko a été créé en 2013, à la suite des évènements de 2012 ; à sa création tout le Mali a été parcouru, en 3 ans d’existence, le parti comptait à son sein 41 sections, de Kayes à Tombouctou. Aujourd’hui, le parti est implanté dans toutes les régions du Mali, ce qui fait au total 49 sections implantées à travers le pays.« Un travail inégalé, jamais vu dans la vie politique d’un parti au Mali, pour un parti de moins de 5 ans d’existence, qui puisse brasser toutes les localités du pays. Cela a été le fruit d’un un effort consenti par les militants du parti, partout où ils se trouvent », a-t-il martelé.

À l’en croire, le parti à sa création s’est présenté aux élections communales de 2016, qui était sa première participation à une élection locale. Dans plus de 450 communes à travers le Mali, le parti s’est retrouvé à la sortie des élections avec plus de 330 Conseillers communaux de Kayes jusqu’à Tombouctou. De nos jours, le PRVM FASO KO compte près d’une dizaine de maires et plus de 330 Conseillers communaux, et a été 2ème dans une localité.Pour la deuxième présentation du parti aux élections législatives en 2020, 5 députés du parti ont été spoliés de leur voix.

Le parti est largement représenté dans tous les maillons de la vie politique malienne et même à l’extérieur du pays, dans les grandes agglomérations, dont en Côte d’Ivoire, au Gabon et même au-delà. A l’en croire, ce présent congrès extraordinaire a été sollicité par les Secrétaires généraux, après celui convoqué le 26 décembre 2020, qui n’avait pas comblé toutes les attentes.

Il était convoqué à un moment où il y avait le Covid-19, les rassemblements de 50 personnes étaient interdis et le moment n’était pas propice. Sur les 49 sections convoquées, 37 n’ont participé à aucun des travaux du congrès.

Ce sont ces 37 qui ont décidé de revenir, conformément aux textes sur le congrès. Selon lesquels, les statuts autorisent les sections, une fois que les 2/3 sont acquis pour la cause, de convoquer un congrès extraordinaire.Elles (les sections) ont décidé de prendre leur destin en main, et d’organiser un congrès extraordinaire, de proposer aux militants un organe dirigeant afin de prendre en main la vie du partiA la suite des travaux, 20 résolutions issues du présent congrès extraordinaire ont été adoptées.

À cet effet, les délégués mandatés par les sections ont demandé au nouveau BEN de : « renforcer la structuration et l’implantation du parti à l’intérieur et à l’extérieur du pays ; prendre des dispositions nécessaires en vue de la participation du parti aux futures échéances électorales ; acquérir un siège pour le parti à Bamako et à l’intérieur du pays ; réaliser une visite du président du BEN dans toutes les sections avant la fin de son mandat ; mettre en place une politique de conciliation et de récupération ; faire de la détention de la carte de membre, une exigence au sein du parti ; renforcer la visibilité du parti à travers des plaques de signalisation sur les grands axes routiers et affiches géantes dans les structures ; renforcer la stratégie de communication interne parti par l’opérationnalisation d’un secrétariat permanent ; faire un appui aux sections, aux Candidats, lors des élections ; veiller sur le paiement des cotisations ; atteindre plus de1 000 élus aux prochaines élections communales ; atteindre plus de 10 députés aux prochaines élections législatives ; tisser des partenariats avec les associations et organisations féminines ; traduire et diffuser les textes du parti dans les langues nationales ; rendre obligatoire la prestation de serment du président du BEN devant les congressistes ; fournir et diffuser les bilans morale et financier du BEN en fin de chaque année ; mandater le BEN à remembrer et dynamiser les bureaux des MNJ et MNF ; doter le parti d’un document « projet de société » ; exiger au BEN de se prononcer sur les questions d’intérêt nationales ; œuvrer pour création d’emplois pour les jeunes ».

Après un vote entre Samba Coulibaly de la section de Bafoulabé et Mohamed Sékéré de la section de la section Djenné, Samba Coulibaly a été élu avec 116 voix, avec Abdoulaye Kéita Kéita de la section de la commune IV comme Vice-président pour un bureau de 111 membres.Les organisateurs se sont réjouis de la présence massive des sections à ce congrès extraordinaire et ont sollicité leur soutien et accompagnement pour la mise en œuvre effective des résolutions citées avant de demander à l’ensemble de leurs militants et aux organes du parti à soutenir les nouvelles autorités maliennes pour la réussite de la transition.

Aïssétou Cissé

Source : Échos Médias

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