La culture malienne est considérée comme la plus grande richesse du pays. Elle constitue un véritable vecteur de cohésion sociale et occupe une place importante dans la prévention des crises et le renforcement des liens entre les individus. Lors de ces échanges, les deux invités se sont prononcés sur les problématiques du secteur culturel au Mali. Et cela, en passant par la question de l’entrepreneuriat culturel, ses atouts et ses faiblesses.
A leurs dires, les artistes et acteurs culturels maliens ont fait de nombreux progrès en termes de créativité et d’entrepreneuriat. Leurs œuvres portent beaucoup sur les sujets d’actualité, les problèmes de société, entre autres.
Cependant, les conférenciers ont également noté que, malgré le rôle que joue la culture dans le développement du Mali, ce secteur fait face à d’énormes difficultés. Ce qui empêche les acteurs et artistes de réaliser leurs œuvres convenablement. D’où le marasme du secteur.
Pour compenser ces insuffisances, ils ont proposé un certain nombre de solutions afin de donner à la culture malienne son image d’antan. Il s’agit de la professionnalisation du secteur afin de donner plus de visibilité aux œuvres des artistes et créer un environnement favorable à leur protection. S’y ajoute la mise à disposition de mécanismes d’accompagnement pour susciter chez les jeunes artistes le désir de créativité et d’innovation afin de hisser haut la culture malienne.
Aminata Kébé
Source : l’Indépendant