Parler sans détour avec les populations et les acteurs de l’école, permettre à la parole de se libérer au sein de la communauté éducative et permettre au citoyen à la base de savoir ce qui est mis en œuvre pour exprimer ses priorités et ses attentes en matière d’éducation, c’est à cet exercice courageux et constructif que se livre le ministre Housseini Amion Guindo.
Une innovation de taille qui, selon les dires de plusieurs de nos concitoyens, ne fuit pas les problèmes de son secteur. Dans la pratique de ces conférences des cadres de l’éducation nationale, les populations, les élus, les services déconcentrés et les acteurs de l’école sont en face de tout le département de l’Education pour échanger et informer sans langue de bois sur la situation de l’école malienne.
Ainsi ce sont chef de cabinet, conseillers techniques, chargés de missions et directeurs nationaux, tous mobilisés autour du ministre qui répondent sans détour aux nombreux questionnements et interpellations de la communauté éducative et de la société civile de toutes régions. Gouverneurs, préfets, sous-préfets et élus locaux ne sont pas en marge de cet exercice difficile mais nécessaire dont la détermination du ministre Housseini Amion Guindo a fait une règle désormais.
Point de réponses incomplètes, incomprises ou colmatées. Le ministre dans cette œuvre pédagogique s’est fait un devoir d’écouter et d’informer sur la vision du président de la République et du nouveau gouvernement dans le secteur de l’éducation nationale. Il s’agit entre autres : de la construction d’établissements publics, l’achat des établissements privés en difficulté et leur érection en établissements publics, l’équipement des écoles, la création et la dotation des cantines scolaires, le recrutement d’enseignants de qualité, l’organisation d’examens propres, le renforcement des capacités de l’administration scolaire, l’érection à court terme des écoles commentaires en écoles publiques, l’information accrue des bénéficiaires à la base et enfin de rendre compte à travers une large communication comme l’exige le partenariat mondial pour l’éducation dont le Mali est signataire. Aussi, la conférence des cadres prend en compte les grandes œuvres salutaires consentis par l’Etat depuis 2013 et celles à venir.
En homme expérimenté, parce qu’enseignant lui-même, le ministre Housseini Amion Guindo ne manque pas de recadrer, de corriger, d’insister ou d’instruire selon le cas. « Je veux que ça marche et je veux aider pour que ça marche et je veux aussi que ce qui marche se sache et qu’on regarde l’avenir ensemble ». « C’est la mission que le président de la République et le Premier ministre m’ont confiée », conclut-il ?
Les directeurs nationaux, loin de vivre cet exercice comme des procès se réjouissent de l’initiative du ministre qui donne une visibilité à leurs activités de tous les jours. Ainsi chacun en ce qui le concerne contribue à éclairer la lanterne des populations à travers les réalisations et les ambitions de sa structure. Les services techniques ont contribué également à redresser beaucoup de rumeurs et d’informations erronées en donnant l’information saine, vraie et vérifiable aux populations.
Ce sont donc des populations enthousiasmées et qui se sentent surtout considérées par l’Etat que le ministre à chaque passage laisse derrière lui. L’exercice vise aussi à barrer la route aux marchands de supputation, oh combien nombreux de nos jours et qui profitaient de l’absence de la bonne information pour semer la confusion.
Cellule de communication MEN
Le Combat