Au cœur des doléances, les syndicats ont rappelé les engagements pris par le gouvernement dans le protocole de mai 2019, qui contenait neuf promesses dont quatre n’ont pas été honorées. Parmi celles-ci :
La régularisation administrative et financière des diplômés de l’École Normale Supérieure (ENSup) et d’autres grandes écoles ;
L’intégration des enseignants fonctionnaires des collectivités aux services centraux ;
L’inclusion de personnels non enseignants dans le corps des enseignants;
L’organisation d’élections professionnelles dans le secteur éducatif.
Les syndicats ont également rappelé la promesse d’une prime spéciale pour les enseignants, inscrite dans le protocole de décembre 2022, mais restée sans suite à ce jour. Malgré des démarches répétées pour débloquer ces dossiers, les syndicats dénoncent une inertie gouvernementale persistante.
Fousseyni SISSOKO
Notre Voie