Sensibilisation, meeting, distribution de tracts en passant par le lancement de la pétition, les 12 quartiers de la Commune VI du district de Bamako veulent user de tous les moyens pour la levée de la suspension du maire Alou Coulibaly. Après les meetings dans les quartiers, le Collectif “Respectez nos voix” compte battre le pavé ce 21 février.
Depuis la suspension du maire de la Commune VI du district de Bamako, Alou Coulibaly, la mobilisation citoyenne ne faiblit pas. Des organisations de la société civile, sous le leadership de l’Union de la coordination des déguerpis de Niamakoro, le Collectif pour la défense de la République et le Mouvement populaire plateforme pour le changement, à travers une démarche participative, ont obtenu l’adhésion d’une frange importante des associations et mouvements de la Commune, notamment l’Association Nieta, l’Association des jeunes pour le développement de Yirimadio-Coura, les comités de développement des quartiers, l’association Siguidiara de Niamakoro-Badianbougou, l’Association pour le redressement et le développement du quartier de Niamakoro, l’Association des exploitants de sable et le Groupe d’action pour un Mali nouveau. Ils désapprouvent la décision du gouvernement relative à la suspension du maire de la Commune VI du district de Bamako, Alou Coulibaly.
Pour eux, la décision du gouvernement est plus politique qu’administrative. Les faits reprochés au maire ont été commis en août 2017. “S’il s’avère, pourquoi la réaction du gouvernement n’a pas été immédiate ? Pourquoi attendre le contexte sociopolitique tendu et le moment où il s’est engagé personnellement dans la réhabilitation des déguerpis de Niamakoro-Diallobougou dans la zone aéroportuaire, du lotissement de Sénou et de la régularisation de Yirimadio pour lui infliger une telle sanction ? Nous doutons de la bonne foi du gouvernement”, a déclaré Boubacar Nanko Samaké de l’Union de la coordination des déguerpis.
“De Niamakoro en passant par Sénou, Missabougou, Yirimadio, Sogoniko, Faladié, Banankabougou, Magnambougou, Dianéguéla, Sokorodji, nous sommes engagés. Nous allons battre le pavé le mercredi prochain…”
Moctar Koné, Stagiaire
Source: L’indicateur du Rénouveau