La commune urbaine de Mopti, y compris Sévaré, rien à faire de la salubrité. Partout où on passe, les ordures sont déversées dans un désordre qui ne dit pas son nom. Or, en juillet 2017, le ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable avait lancé un concours entre les différents quartiers de la ville. Chaque quartier a pu faire ce qu’il peut pour prétendre au trophée.
Aujourd’hui, on a l’impression que la population de la capitale de la Venise malienne ne fait de l’assainissement une priorité. Sévaré est encore plus propre que l’ancienne ville de Mopti. A côté des vendeuses de fruits souvent, des clients mangent les fruits payés et jettent les restes. Au niveau des marchés, des petits tas d’ordures qui sont souvent ramassés, laissant sur place des coques d’arachides, peaux de bananes ou de mangue. En plus, les moyens de transport les plus propices sont les motos tricycles qui salissent souvent des endroits à leur passage. On constate que la salubrité est passée au second plan. Le concours n’a pas servi à inculquer cette attitude. Il faut dire que l’assainissement se cultive. Les autorités locales devraient, sans relâche, rappeler aux habitants qu’ils doivent assainir l’environnement pour eux-mêmes.
Salifou Bengaly
Source: Aube d’Afrique