Pour mieux édifier les usagers, la Direction générale des Douanes du Mali vient de faire étalage du cadre juridique et réglementaire de la politique fiscale et économique en matière de commerce international. Ce, à travers son représentant Seydou Kayannta, qui a présenté cette politique, lors la première rencontre de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) sur les échanges entre les différents acteurs.
Le débat autour des obstacles liés aux procédures d’importation et d’exportation au Mali ne finit pas de susciter des divergences de vue entre acteurs étatiques et privés. Nombre d’opérateurs économiques ont du mal à comprendre le cadre juridique et réglementaire de la politique fiscale et économique en matière de commerce international.
En effet, le représentant de la Direction générale des Douanes du Mali a fait un bref aperçu sur le cadre juridique et réglementaire de la politique fiscale et économique en matière de commerce international. Selon lui, cette politique, assise sur une réglementation bien élaborée, visait la mobilisation des recettes budgétaires, la prévention de la fraude et de la protection des industries naissantes.
Par ailleurs, Seydou Kayantao a fait savoir que les réformes induites par les intégrations économiques ont sérieusement modifié le paysage fiscal de notre pays. Et que leur mise en œuvre a eu comme conséquences le dépérissement voire la disparition de la fiscalité de porte, notamment dans le commerce des produits originaires.
Pour lui, la douane est aujourd’hui un véritable partenaire des entreprises pour des conseils d’orientation et de gestion des échanges (import-export). Malgré la modernisation de l’économie, relève-t-il, les missions traditionnelles de l’administration des douanes restent toujours d’ordre fiscal et économique. S’ajoutent des missions particulières, entre autres, la protection de l’environnement, la préservation de la santé et de la moralité publiques ainsi que la lutte contre les criminalités transfrontalières.
Mahamane Maïga
Source: lejecom