La rédaction de «L’Inter de Bamako» a retrouvé, au cours de ses investigations, un courrier électronique insultant mis en ligne par un certain Oumar Fodé Dembélé. Tout laisse constater que l’auteur a perdu toute lucidité, car il n’a recours qu’à des satires qui, fort heureusement, ne peuvent aucunement altérer l’authenticité des documents figurant dans notre dernière parution.
Cependant, il est constant que celui, qui critique ou à la limite insulte, a au moins pris le temps d’écouter ou de lire. Chemin faisant, «L’Inter de Bamako» ne versera pas dans les injures à l’image d’Oumar Fodé Dembélé, car dans la société malienne, fortement hiérarchisée, l’art de la grossièreté n’est cultivé que par les esclaves et les bouffons.
«L’Inter de Bamako», qui constate, avec beaucoup de satisfactions, que sa parution a dérangé plus d’un, reproduit pour ses lecteurs tout «ce venin» que Oumar Fodé Dembélé vient de déverser ; il écrit : «Mes chers amis : Le journal «L’Inter de Bamako» publie, ce lundi 06 mai 2013, dans ses colonnes, l’article le plus abject de l’histoire de la presse au Mali.
Depuis que Modibo Sidibé s’est expliqué sur l’Initiative riz, les 200 supposés 4X4 dans un champ virtuel, 18 milliards trouvés on ne sait où, les invisibles bulletins de vote à Koulouba, j’en passe… la rédaction de journal-torchon, furieuse et aveuglée de haine devant tant de monstruosités mensongères tombées à l’eau d’un coup, vous propose un nouveau cinéma qui a pour titre «Modibo Sidibé et le PMU- Mali».»
A regarder comme Gohou et Decothey (ce n’est pas pour manquer de respect à ces formidables artistes). Nom de Dieu ! Quelle hystérie dans les colonnes de ce journal.
Au bas de cette missive, qui ne produit pas d’arguments contradictoires, envoyée dans plus de 300 boîtes d’internautes, ce «scripteur lointain» de la scène politique malienne mentionne : «Merci de ne pas rompre la chaîne».
Cela prouve à suffisance que notre article : «Comment nos dirigeants détournent les fonds»n’est pas tombé et ne tombera pas à l’eau d’un coup et qu’il ne s’agit pas non plus d’un journal-torchon, surtout pas pour cet inconséquent en manque de cohésion.
Peut-il simplement soutenir, que la décision incriminée telle que référencée (n°031/PR-SGP-DAF du 26 février 2007) peut-elle valablement être signée par le secrétaire général de la présidence, dès que cette référence énonce le DAF ?
Peut-il simplement soutenir la régularité de cette émission de chèques «au porteur» de (50.000.000 FCFA) cinquante millions FCFA chacun sur des fonds publics ?
N’a-t-il pas non plus remarqué, que le compte bancaire n° D 001601201-020401004308-53 BDM-SA, qui a été créditer (voir décision) et le même qui a été ensuite débité (voir les chèques). Ce qui prouve clairement que ce compte, ouvert au nom de la société du Pari mutuel urbain, n’a été pour l’occasion qu’un compte de transfert.
Dès lors, quel est ce compte «Spécial Divers Travaux» sur lequel le montant de la dépense a été imputé ? Comment est-il alimenté au niveau de la société du Pari mutuel urbain ? Mais surtout, qui en est l’ordonnateur ? La présidence de la République ?
A l’intention de nos lecteurs, Oumar Fodé Dembélé, actuellement en poste à la BCEAO à Dakar, n’est autre que l’ancien chef de cabinet, pour «le séjour éclair» à la primature, de Mandé Sidibé, son parrain de toujours.
Donc, quoi de plus normal que Oumar Fodé Dembélé, qui ne saurait être une exception dans cette classe de laudateurs, tente cet exercice périlleux de vouloir convaincre sans avoir raison, dès qu’il s’agit du «jeune frère» de son parrain, même si ce dernier est un homme public.
Que faut-il ajouter, sauf que dans notre pays, il existe une «horde d’intellectuels» de la trempe de Oumar Fodé Dembélé, qui vivent et qui ne peuvent vivre que de la courtisanerie ; ils sont constamment croupis dans les couloirs du palais et des résidences toujours prompts, sans embarras, à encenser des dirigeants «prédateurs» à la place d’un peuple abusé et désabusé.
Après cette réplique de «L’Inter de Bamako», notre rédaction se fera une mission de revenir sur cette affaire fortement entourée de suspicions, mais aussi sur ces importants «fonds non affectés» et mobilisés à partir de précomptes irréguliers sur le chiffre d’affaires de la société du Pari mutuel urbain et qui sont simplement détournés.
Comme le disait si bien le président Nicolas Sarkozy : «Il ne sert à rien de maudire la pluie, car elle finira un jour ou l’autre par céder la place au soleil».
Safounè KOUMBA