Comme une fièvre, après Bamako, le lundi 13 janvier 2020, les mouvements des élèves et parents, réclamant la réouverture des classes, gagnent l’intérieur du pays. Les élèves de Gao, la Cité des Askia, ont également marché hier mardi, 14 janvier 2020, pour réclamer la reprise des cours. Des sources en provenance de Yangasso, cercle de Bla, avancent que des élèves ont occupé le goudron. Motif : reprise des cours.
A ce rythme, on est en droit de se demander si l’année scolaire 2019/2020 ne serait-elle pas en danger, comme la précédente ? LA FIEVRE GAGNE GAO Une foule a envahi hier mardi matin, 14 janvier 2020, ladevanture du Gouvernorat de Gao pour réclamer la reprise des cours. A la veille de cette manifestation, le Collectif des Syndicats des Enseignants à Gao a décrété le 13 janvier 2020, un arrêt de travail de cinq jours pour non-respect du protocole d’accord signé le 18 octobre 2019. La manifestation s’est terminée par un sit-in devant le Gouvernorat, une manière d’exprimer leurs colères face à l’impasse. En guise de solidarité à cette manifestation, les élèves des écoles privées se sont joints à ceux du public pour donner de l’ampleur à leurs exigences. Ces enfants veulent avoir une année scolaire paisible et objective. LE GOUVERNEMENT A ETE POURTANT AVERTI ! Cette question mérite d’être posée, si l’on sait que depuis le 21 novembre 2019, le Collectif des Syndicats d’Enseignants Signataires du 15 octobre 2016, avait annoncé la couleur, lors d’un meeting tenu à l’ECICA. En décembre, avant les congés de fin d’année 2019, les enseignants ont mis leur menace à exécution en déclenchant une grève d’avertissement. Daba Balla KEITA RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 15 JANVIER 2020