Cette réunion qui s’est tenue en présence des membres du gouvernement malien, des autres parties maliennes signataires de l’accord sur la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et des membres de la médiation internationale dont l’Algérie est le chef de file.
Les participants ont passé en revue les progrès réalisés dans la mise en œuvre des différents volets de l’accord et entendu la présentation des représentants du gouvernement malien sur les éléments constitutifs de la nouvelle feuille de route et de l’accord de gouvernance politique qui sera signé le 18 juin 2019 visant à accélérer la mise en œuvre des dispositions de l’accord de paix et à garantir l’appropriation par les maliens des mesures arrêtées par l’accord de paix.
Les parties maliennes signataires de l’accord ont saisi cette opportunité pour soulever les difficultés d’ordre institutionnel, politique sécuritaire et budgétaire qui ont retardé la pleine mise en œuvre de l’accord dans le délai imparti (18-24 mois après la signature de l’accord en mai 2015).
Tous les membres du CSA ont salué le rôle de l’Algérie en tant que chef de file de la médiation et de présidente du comité de suivi. Ils ont particulièrement exprimé leur appréciation pour son accompagnement des parties maliennes et les différentes formes de soutien qu’apporte l’Algérie aux parties et au peuple maliens dans cette phase délicate du processus de paix.
A cet égard le ministre des affaires étrangères du Mali a fait part de la haute appréciation de son pays pour la constance de la position de l’Algérie au regard de l’impératif respect de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali et sa contribution constructive au sein de la médiation internationale.