Bamako a abrité, du 12 au 15 mars 2019, un colloque régional sur le trafic des stupéfiants (SPIDER) organisé par l’Ambassade des Etats-Unis et le Bureau international du département d’Etat des Etats-Unis chargé de la lutte contre les stupéfiants et de l’Application des Lois (INL) au Mali en collaboration avec l’Office centre des stupéfiants du Mali. Cette rencontre régionale a permis de mettre en synergie les efforts déployés par les pays d’Afrique de l’Ouest, pour lutter contre les nouveaux défis régionaux posés par le trafic de drogue.
La cérémonie de clôture des travaux a enregistré, le vendredi 15 mars 2019, à l’Hôtel de l’Amitié la présence du premier conseiller de l’Ambassade américaine au Mali, Gregory Garland, du directeur de l’Office centrale des stupéfiants du Mali, Magistrat-colonel, Adama Tounkara et bien d’autres invités. La présente rencontre a permis aux représentants du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, du Ghana, du Nigéria et du Maroc de se réunir pour identifier les défis régionaux et les solutions de lutte contre le trafic illicite de drogue. Cependant, il convient de noter que l’un des objectifs du programme de ladite rencontre était de créer un réseau de partenaires afin d’identifier les domaines potentiels de communication et de coordination pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Dans son intervention, le premier conseiller de l’Ambassade des Etats-Unis au Mali, Gregory Garland, a salué les réseautages qui ont été réalisés au cours des trois jours de la conférence. « Le gouvernement des Etats-Unis a parrainé ce colloque pour promouvoir la coopération régionale et partage d’expérience afin de permettre d’endiguer le problème régional croissant du trafic de drogue. J’espère sincèrement que les sessions de ces derniers jours ouvriront la voie à la création de liens entre les réseaux de coopération régionale. », a-t-il indiqué. Rappelons que le Bureau international du département d’Etat des Etats-Unis chargé de la lutte contre les stupéfiants et de l’Application des Lois (INL) a parrainé cette conférence, notamment à travers le soutien technique de conseillers d’INL et des experts en la matière. Des représentants de la DEA, de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, de l’Organisation internationale pour les migrations et d’INTERPOL ont assisté aux sessions organisées tout au long de la conférence.
Moussa Dagnoko
Source: Le Républicain