Le Projet d’appui au renforcement des capacités des acteurs de la décentralisation dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (Amapar) a lancé, hier, ses activités de formation, en présence du directeur général des collectivités territoriales, Abdrhamane Cissé et du représentant de l’Agence française de développement (AFD), Eric Idelman.
D’un coût d’environ 500 millions de F cfa, ce projet est financé par l’AFD pour une période d’exécution de 18 mois.
Porté par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation qui en est le maître d’ouvrage, le projet est mis en œuvre par la direction générale des collectivités territoriales
Cette cérémonie de lancement a été couplée au démarrage d’une formation, deuxième du genre, à l’endroit des cadres de la direction générale des collectivités territoriales et des services centraux du département de l’Administration territoriale et de la Décentralisation sur le module :«Régime financier des collectivités territoriales en mode budget-programme».
L’objectif global de cette formation de cinq jours est de doter ces agents des capacités d’élaborer un budget propre (dans le cadre de leur autonomie financière), en mode budget-programme, en tenant compte des dispositions de la directive de l’Uemoa du 24 janvier 2011 et dans le but de l’accomplissement de leurs missions de développement local. Selon le directeur général des collectivités territoriales, les capacités des participants seront renforcées sur les généralités de la mise en œuvre du budget-programmes, innovation dans le cadre du processus d’élaboration du budget, les acteurs de l’exécution du budget-programme.
S’y ajoutent le système de contrôle en gestion budgétaire en mode programmes ainsi que le fondement et le contenu du régime financier des collectivités territoriales au regard de la directive Uemoa.
Par ailleurs, Abdrhamane Cissé, a rappelé que l’intervention du projet s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités des acteurs locaux en vue d’une amélioration de la qualité des services publics de base rendus aux populations.
Bembablin DOUMBIA
Source : L’ESSOR