Le Livre II de la Loi n°2011-087 du 30 décembre 2011 portant Code des personnes et de la famille, traite des conditions de fond et de forme du mariage. Il consacre la célébration du mariage devant l’Officier d’état civil ou devant le ministre du culte.
Le mariage religieux officialisé aura les mêmes conditions que le mariage civil. Le mariage ainsi célébré sera constaté par un imprimé-type devant comporter les sceaux de l’État, les signes du ministre du culte et les énonciations prévues à l’article 301 du nouveau code des personnes et de la famille.
Le mariage est célébré publiquement devant l’officier d’état civil du domicile de l’un des futurs époux. Après vérification des pièces d’identité, l’officier d’état civil s’assure du payement de la dot qui ne peut excéder en aucun cas 15000F, et procède à la célébration du mariage.
L’âge légal du mariage est de 18 ans pour l’homme et de 16 ans pour la femme. Par ailleurs, dans certains cas, le mariage peut être autorisé à partir de 15 ans.
Le mariage religieux n’est qu’une bénédiction, l’acte officiel de mariage, qui confirme l’engagement du couple et officialise le lien conjugal. Il offre, également, une garantie juridique en cas de séparation ou d’abandon. Le mariage, qu’il soit religieux ou civil, consiste en l’engagement de deux personnes âgées d’au moins 16 ans, qui ont obtenu le consentement de leurs parents ou de leur tuteur si elles n’ont pas 18 ans.
Il existe deux types de mariage :
1- le mariage religieux ;
2- le mariage civil.
Le mariage religieux obéit conjointement à la loi civile et à la loi religieuse.
Le décret est disponible depuis le 13 juin 2018, il est initié pour expliciter certaines dispositions du Code des personnes et de la famille. Son adoption vise à harmoniser la pratique des différents ministres du culte en matière de célébration du mariage sur toute l’étendue du territoire national.
Source: Aujourd’hui-Mali