Depuis un certain temps, une bataille judiciaire sans précédente a éclaté entre Mamadou Sinsy Coulibaly et Diadié dit Amadou sankaré. Elle fait suite à la tenue des élections pour la présidence du patronat du Mali. D’une décision judiciaire à une autre, les deux camps se réclament la légitimité. La dernière décision judiciaire annule les deux élections.
Aujourd’hui, ni Diadié dit Amadou Sankaré ni Mamadou Sinsy ne peuvent se réclamer présidents du patronat du Mali. Dans une décision judiciaire, le tribunal de la commune IV annule les élections organisées par les deux camps. Toute chose qui ne donne pas l’autorisation ni à Diadié ni à Mamadou Sinsy Coulibaly d’occuper le siège du patronat. Qui assurera la présidence en attendant de voir clair dans cette histoire qui d’ailleurs freine la bonne marche de l’économie nationale ? En attendant la réponse à cette question, les deux camps doivent déguerpir le siège.
Pour rappel, ils s’accusent mutuellement de l’organisation des élections en violation des textes qui régissent le Cnpm. Pour le camp de Diadié, Mamadou Sinsy, sentant sa défaite, a décidé de reporter les élections. Pour Sinsy, des personnes qui se trouvent sur une liste figurent sur une autre. Un report qui n’a pas été apprécié par la commission d’organisation qui a décidé de maintenir la date des élections.
À l’issue de cette élection, Diadié dit Amadou Sankaré a été élu président par les délégués présents pour la circonstance. Quelques semaines plus tard, le camp de Mamadou Sinsy a organisé à son tour ses élections qui ont vu élire Madou Sinsy à la tête du patronat. A la suite de ces deux élections, une bataille judiciaire avait éclaté entre les deux hommes d’affaires pour la légitimité. Jusqu’à la dernière décision judiciaire, c’est Diadié dit Amadou Sankaré qui occupait le siège du patronat par décision judiciaire. Est-ce que Diadié va déguerpir du lieu ? Qui assurera l’intérim ? Ce sont entre autres des questions qui taraudent dans les esprits. Autre question demeure, une autre décision judiciaire va-t-elle faire surface ? Difficile de le dire surtout lorsque qu’on sait que plusieurs décisions notamment l’ordonnance gracieuse ; l’annulation de l’ordonnance gracieuse et autres décisions ont été prise dans cette affaire.
Affaire à suivre
Nouhoum DICKO
Source: L’Alerte