Dans le cadre des préparatifs de son 4ème congrès ordinaire prévu les 27 et 28 novembre et du renouvellement de ses instances, le président du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ-Mali), Alkaïdy Kalifa Touré, a animé, mardi, une conférence de presse dans les locaux de l’organisation.
Au cœur de l’exercice le processus de renouvellement des instances du CNJ afin que le maximum d’associations puisse y participer et qu’il n’y ait plus de contestation. « Le conseil a traversé des situations difficiles dues à la crise », a rappelé Alkaïdy K. Touré. Après le coup d’Etat du 22 mars 2012, des jeunes ont convoqué un congrès et mis en place un nouveau bureau national de la structure faîtière de la jeunesse. Quelques mois plus tard, un troisième bureau est né. En vue d’éviter des affrontements, le département en charge de la jeunesse avait même fermé le siège national du CNJ-Mali.
Cependant, dira-t-il, grâce à la créativité des jeunes et à l’esprit de dialogue qui caractérise notre pays, un forum national de la jeunesse a été organisé à Ségou. Cette rencontre a permis la réunification des jeunes. Le comité exécutif a pu créer une commission inclusive de renouvellement des instances et d’organisation du 4ème congrès. Cette commission, a expliqué Alkaïdy Kalifa Touré, dès sa mise en place, a travaillé en toute impartialité à conduire les opérations sur la base des textes du CNJ Mali et des recommandations du forum de Ségou.
A la base, les assemblées générales de renouvellement seront composées des délégués de toutes les associations et mouvements de jeunesse autorisés par les différentes commissions locales sous la supervision de la commission nationale. Les organisations de jeunesse désireuses de participer aux opérations doivent fournir une demande, un récépissé légalisé, une liste du bureau, un rapport d’activité 2012, un plan d’action de 2014.
Le corps électoral aux niveaux cercle et région sera composé des délégués des différents bureaux suivant la pyramide des instances du conseil. Le congrès prévoit une cérémonie d’ouverture, des travaux sur les différents documents, l’élection du nouveau bureau et la cérémonie de clôture.
Fatoumata NAFO
Source: l’Essor