Pour l’année universitaire 2016-2017, la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FSEG) comptait 15.000 étudiants en système classique et plus de 6000 étudiants en LMD. Tels sont les effectifs de cette faculté de l’Enseignement supérieur dont la situation préoccupe de plus en plus les autorités académiques, politiques et administratives. C’est du moins ce qu’on apprend du Doyen de la Faculté, le Professeur Ousmane Papa Kanté, qui vient d’exécuter entièrement le programme et organiser les évaluations. C’est à la faveur d’un point-presse que le collectif a organisé courant semaine dernière, dans les locaux de ladite faculté.
Malgré toutes les difficultés, la FSEG a pu mener à terme l’année universitaire 2016-2017. En dépit de tous les mouvements d’humeur d’ordre syndical, les cours ont pu être régulièrement suivis dans cette faculté. Les travaux dirigés également ont été alternativement assurés. Les étudiants, qu’ils soient dans le système LMD ou du système classique, ont pu subir les différentes évaluations, notamment les partiels et la 1re session.
«La fin des derniers examens aura lieu au plus tard en fin novembre prochain avec l’organisation des épreuves de la 2e session », se félicite-t-on du côté du Décanat. Ces résultats salués par les étudiants ont pu être obtenus grâce à la vision d’un homme : le Doyen de la faculté, le Professeur Ousmane Papa Kanté.
Mais, contre toute attente, il a eu des problèmes avec le Syndicat national de l’Enseignement du Supérieur au cours de la même année universitaire 2016-2017.
Entre obéir aux mots d’ordre de grève répétitifs d’un syndicat et donner la chance de formation aux milliers d’étudiants dont l’avenir était en jeu, le Doyen a choisi la deuxième option plus favorable aux jeunes étudiants qui représentent l’avenir du pays. Une conviction largement partagée par le corps professoral, organisé en un «collectif des enseignants de la FSEG» dont les membres ont continué, malgré les pressions, menaces et intimidations de leurs collègues syndicalistes à dispenser les cours magistraux et superviser les travaux dirigés. Afin de présenter les acquis de ce combat pour la justice, le collectif a organisé, le dimanche 29 octobre 2017, un point-presse qui s’est tenu dans la salle de conférence de la FSEG.
Au présidium, l’on notait la présence de Dr Youssouf Soumaïla Mouley; Dr Boubacar Sy, Chef de DER Economie, et Dr Sékou Diakité.
Au cours de cette rencontre, le porte-parole du Collectif, Adama Koné (Chargé des cours de Planification, Finances publiques et Méthodes de Recherches), n’a pas porté de gants pour dénoncer la cabale et toute la campagne de dénigrement qui a ciblé le Doyen de la FSEG, un homme qui, dira Koné, a permis à la FSEG de retrouver ses lettres de noblesse.
Pour l’intérêt supérieur des étudiants, le Doyen a instauré les deux sessions ; a remplacé l’emploi du temps statique par un nouvel emploi du temps dynamique, lequel a permis à la FSEG d’organiser avec efficacité les cours magistraux qui se déroulent du lundi au samedi, de 7h à 21h. Les dimanches étant consacrés aux évaluations. Pour Koné, ce système, bien muri par le Doyen, son équipe et les enseignants auxquels il fait confiance, a permis à la FSEG d’exécuter à hauteur de souhait les programmes et de faire toutes les évaluations.
«A ce jour, la seule évaluation qui reste à faire est la deuxième session prévue au plus tard pour fin novembre prochain», a affirmé le conférencier qui s’est félicité de la qualité du travail accompli et qui a permis de sauver l’année universitaire, en tout cas pour ce qui concerne la FSEG. En organisant ce point-presse, il s’agit surtout pour le collectif de couper court à une rumeur insidieuse et tendancieuse. C’est pour dire qu’il ne sera pas question d’année blanche, ici, à la FSEG. «Car, les cours n’ont jamais été arrêtés», a martelé le conférencier.
Maïmouna Diallo