Le Rwanda de Paul N’Kagamé est un pays de civisme et de patriotisme. Pour preuve, le dernier samedi de chaque mois, de 8 heures à 11 heures, chaque Rwandais âgé de 18 à 65 ans participe au travail communautaire, afin de servir la collectivité (en construisant un pont, une école, un centre de soins…) ou d’aider une personne en situation difficile.
Voici un bel exemple pour nous Maliens, qui rêvons d’un Mali propre, bien assaini, bien éduqué, en bonne santé, sécurisé, stable et prospère. Il n’y a rien d’impossible si nous nous donnons la main en mettant le Mali au centre de nos priorités. Les défis actuels du Mali pour se sécuriser et se développer sont si immenses que cela requiert le concours de tous: manuel, industriel, intellectuel, acteur politique, fonctionnaire,…
Le salut d’un pays, en l’occurrence, son développement, son épanouissement, son rayonnement intérieur et extérieur ne peuvent venir d’une seule catégorie sociale. Chaque membre de la communauté nationale doit se sentir responsable, chacun à son niveau, à son poste doit avoir constamment à l’esprit l’intérêt du pays, le sens de la communauté nationale, et doit pour cela, faire chaque jour le geste qui convient, prononcer les mots requis, prendre les décisions appropriées pour faire avancer chaque jour un peu plus le Mali sur la voie du progrès social et matériel, vers l’épanouissement de tous les Maliens.
Que chacun fasse honnêtement ce qu’il a à faire, partout où il se trouve, au-dedans ou au-dehors des frontières du Mali, en se posant chaque soir la question : Qu’est ce que j’ai fait aujourd’hui pour le Mali ? Et chaque matin la question : Que vais-je faire, que puis-je faire aujourd’hui pour le Mali ? Cela permettra d’esquisser un pas dans la bonne direction, celle du bien-être général.
Dans cette marche consciente et collective vers la lumière, le rôle qui incombe à la jeunesse s’inscrit au tout premier rang. Cette jeunesse doit être à la fois l’intellectuel, le manuel, le fonctionnaire,…et surtout l’architecte d’un Mali nouveau. Elle doit plus que tout autre s’engager dans la voie du renouveau par le courage, le progrès, de façon déterminée et durable car le Mali c’est elle, c’est donc nous.
Sambou Sissoko
Source : Le Démocrate