C’est dans une grande ferveur que l’Association des groupements des églises et missions protestantes évangéliques du Mali (AGEMPEM) a célébré, dans la journée du samedi 28 septembre, le jubilé commémorant le cinquantenaire de sa mission au Mali. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre délégué auprès de l’Administration territoriale chargé des Affaires Religieuses et du Culte, Tierno Amadou Oumar Hass Diallo. Il était entouré du Délégué général de l’AGEMPEM, Dr. Youssouf Dembélé, des Pasteurs Marc Koïta et Daniel Théra
Le jubilé du cinquantenaire du Groupement des églises et missions protestantes évangéliques du Mali a été marqué par plusieurs activités et actions de grâce. Dès l’entame, le professeur Daniel Coulibaly a présenté l’historique de l’AGEMPEM. La mission de l’église, a-t-il défini, est d’abord une mission de l’amour de Dieu. Mais à partir de 1970, selon lui, ce fut le coup d’envoi d’une nouvelle mission : celle de manifester l’unité du corps du seigneur, de promouvoir l’unité, de représenter l’église et de prier pour la croissance des églises. Exemples : l’AGEMPEM a prié avec l’église catholique pour la paix au Mali et accueilli de nombreuses familles de déplacés du nord du pays.
«Nous sommes interpellés, nous devons relever le défi de promouvoir le corps du seigneur, nous avons un devoir de prier avec les autres religions pour la paix au Mali», a-t-il conclu.
Le Délégué Youssouf Dembélé a, quant à lui, déclaré que ce cinquantenaire nous donne l’occasion de rendre grâce à Dieu et de rendre hommage à S Dembélé, Lamine Kéita et Kader Coulibaly qui ont, selon lui, débroussaillé le chemin.
Le thème pardon, réconciliation et paix, a-t-il indiqué, est lié à la situation présente du Mali. Notre pays, a-t-il martelé, a besoin du pardon, de réconciliation et de paix. Avant de regretter que les 53 ans de l’histoire soient balafrés d’offenses, d’injustice et de blessures. La conséquence de cette situation est la détérioration des relations dans notre société. Pour conclure il dira : «le pardon est indispensable et l’église veut être un instrument pour favoriser le pardon, la réconciliation et la paix. Consciente de la réalité que Dieu est celui qui donne la paix, l’église prie pour que Dieu accorde la paix au Mali».
Auparavant, toujours dans le cadre des activités marquant le cinquantenaire des églises protestantes au Mali, l’AGEMPEM a animé à son siège à la cité UNICEF, le jeudi 26 septembre, une conférence de presse. Celle-ci était animée par le Dr. Youssouf Dembélé, Pasteur Marc Koïta et professeur Daniel Théra.
Pierre Fo’o Medjo
Source: 22 Septembre