Après la session inaugurale, le lundi 11 février, le Comité technique du Cadre de Concertation National (CCN) s’est réuni ce jeudi 14 février 2019 au ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation. A l’ordre du jour de cette rencontre, l’adoption du chronogramme des consultations référendaires et électorales de 2019.
Les travaux étaient présidés par le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Mohamed Ag ERLAF, en présence des responsables des organes de gestion des élections, des représentants des parties politiques de la Majorité, des représentants des Mouvements signataires. Excepté l’ADP-Maliba, les partis politiques de l’Opposition ont encore une fois boudé la rencontre. Pour cette deuxième session, le cadre a été élargi aux organisations de la société civile en tant qu’observatrices.
En attendant la validation définitive de la composante politique, les participants à cette session ont convenu de la mise en place de 3 commissions thématiques pour la bonne conduite du processus des réformes institutionnelles, à savoir : la commission réorganisation du territoire ; la commission révision constitutionnelle ; et la commission des lois.
Cette dernière commission sera chargée de la relecture de la Loi électorale, des textes organiques relatifs à l’élection des sénateurs et des députés à l’Assemblée nationale.
Aussi, un consensus a été trouvé autour du couplage du premier tour de l’élection législative le 9 juin 2019.
Aussi, la composante technique du cadre de concertation a exigé que le comité technique présenté son rapport à la classe politique le 15 mars.
Au sortir du huis clos, le représentant du RPM, Boubacar TANDINA, s’est réjoui de l’élargissement de la base de la participation aux organisations de la société civile. Cette mesure, a-t-il expliqué, permet de résoudre les questions d’inclusivité du processus. Selon lui, un chronogramme consensuel a été adopté. Sans donner plus de détails, il a expliqué que certaines dates, notamment le référendum et l’élection des députés sont immuables. En termes clairs, ces deux scrutins se tiendront avant la date butoir du 30 juin.
De son côté, Mme DEMBELE Oulématou SOW, de la CAFO, s’est également réjouie de la prise en compte des préoccupations de la société civile. Selon elle, il y a eu beaucoup de débats autour du mode de scrutin, ainsi que les thématiques.
A la fin de la rencontre, le chef du département, Mohamed Ag ERLAF, qui s’est réjoui de la qualité des débats et de l’atmosphère, a invité les partis absents à envoyer dans le meilleur délai, par écrit, la liste de leurs représentants.
Par Abdoulaye OUATTARA
Source: info-matin