La presse spécialisée ne parle que de ça. M.A.C Cosmetics signe une collaboration avec la chanteuse Aya Nakamura. On ne peut que s’en réjouir surtout quand on sait que l’intéressée est une des nôtres qui crève les écrans, qui fait le buzz sur les réseaux sociaux et qui cartonne fort, comme dit-on dans le jargon du show-biz.
On la connait aussi pour ses coups de gueule chaque fois que des présentateurs et animateurs étourdis s’avisent à écorcher son nom de scène pourtant si simple à retenir et prononcer. Si Aya est un « petit nom » très célèbre au Mali dont on affuble en général les Aïssata (et pas que !), Nakamura, par contre, est nippon puisque c’est le nom du héros de la série « Heroes » Hiro Nakamura.
Aya Nakamura, je le confesse, ce n’est pas ma génération ; c’est celle de mes enfants. Au passage, et par curiosité, j’ai écouté un ou deux de ses titres et regardé quelques uns de ses clips sur YouTube. Pas plus ! Mais à ce qu’on dit d’elle et écrit sur elle, c’est une bombe ; une bête de scène ; un flow d’enfer… et surtout un plastique qui fait tourner la tête à beaucoup de célibataires. Mais ils en seront pour leurs frais puisque, d’après ce que je lis sur la vedette, elle a trouvé un nid d’amour qui semble faire son bonheur, lui ayant déjà offert une petite fille.
Pour Aya, je suis très heureux, la franco-malienne née le 10 mai 1995 à Bamako qui a grandi à Aulnay-sous-bois, dont le succès ne connaît plus de limite et qui met tout le monde dans sa poche. Y compris le géant mondial du cosmétique M·A·C ou MAC Cosmetics (Make-up Art Cosmetics) fondé en 1985 à Toronto, au Canada, par Frank Toskan et Frank Angelo. Selon Wikipédia, les bureaux du géant sont situés à New York, aux États-Unis, mais il faut s’empresser d’ajouter que MAC Cosmetics joue dans la cour des grands dans le domaine sur les cinq continents.
C’est M.A.C lui-même qui a annoncé la semaine dernière sa prochaine collaboration avec Aya Nakamura. Pour l’instant, tout ce que l’on sait, c’est que cette collaboration se présentera sous la forme d’«une collection de maquillage qui s’annonce audacieuse, à l’image de la star… »
Dans un communiqué, Aya Nakamura explique « n’avoir pas de limites en make-up ». Apparemment, les deux « amoureux sont contents de leur rencontre et chaque partie est absolument contente de ce que sa partenaire apporte dans la trousse de mariage. « Cette collaboration avec Aya Nakamura s’est imposée comme une évidence,déclare, Directrice Marketing MAC Cosmetics France, par l’intermédiaire d’un communiqué.
L’idylle semble parfaite. Selon Héloïse Dubois, « Aya prône l’affirmation de soi et encourage chacun et chacune à s’assumer pleinement : ses valeurs font ainsi écho à celles de M.A.C qui célèbre l’individualité et la diversité depuis toujours ».
La voie semble toute tracée pour les nouveaux partenaires quand on apprend que la franco-malienne utilise depuis de nombreuses années des produits M.A.C.
La musique d’Aya Nakamura n’est pas ma tasse de café ; il n’y a aucune honte à le dire, fut-elle ma compatriote. Je sais donc très peu de choses d’elle et le peu que je vous en dis m’est d’évidence imposé par les besoins de la présente chronique. Vous excuserez donc mon ignorance de n’être pas connecté à la « new wave » musicale, celle qui fait bouger nos enfants et aussi nos petits-enfants.
En butinant le net, je lis que la jeune femme écrit sur des sujets qui la préoccupent comme les relations ou l’amour. Apparemment, comme je l’écrivais plus haut, Aya a les réseaux sociaux dans la poche puisque tous ses clips sont vus des millions de fois par les internautes.
Dans sa jeune carrière, Aya a fait aussi des rencontres déterminantes dont deux l’ont mise sur la rampe de lancement : la rencontre avec le compositeur Christopher Ghenda puis celle avec le jeune Dems qui est même devenu son producteur-manager. Ce trio magique – j’ai failli écrire Trio Madjesi, question d’époque – a beaucoup travaillé en studio et a accouché d’un hit : «Brisé».
Dans la foulée, Aya Nakamura multiplie les collaborations musicales et on la retrouve sur «Sorry» avec Abou Debeing, «Super Hot» avec Gradur, puis elle enregistre un featuring avec Fababy. Décembre 2015, c’est le bouquet : Aya Nakamura signe avec Warner Music France. Ca, au moins, ça me parle !
Aya est désormais en orbite rapide. En 2016, sa fille naît (j’avais déjà averti les célibataires qui auraient des idées) ; en 2017, elle met sur le marché des hits qui cartonnent «Comportement» et «Oumou Sangaré», un hommage à notre diva nationale. Pour Aya, l’évènement majeur de cette année-là reste l’arrivée de son album «Journal Intime», qui régale son public et lui permet d’étrenner premier disque d’or. Cela ne passe pas inaperçu dans la vie d’une star et Aya Nakamura marque bien le coup à travers un concert mémorable à l’AccorHotels Arena de Bercy le 23 septembre 2017. Pour elle, ce fut coup double : non seulement elle célèbre ses retrouvailles avec son public, mais surtout elle participe à une soirée dédiée au Mali et à sa créativité, avec la participation de Oumou Sangaré, Cheick Tidiane Seck, Lassana Hawa, Mokobé, etc. Excusez du peu !
Pour revenir à notre sujet et en guise de conclusion incomplète sur la carrière de l’artiste, on peut estimer que MAC fait une excellence opération. Tout le mal qu’on souhaite à Aya Nakamura, c’est qu’elle profite bien de l’instant, de son aura, de sa créativité et surtout qu’elle soit une voix du Mali dans l’arène internationale.
Si, par bonheur, Aya a une date à Bamako, cet été, je serai le premier à acheter mon billet et, bien entendu, à offrir des titres à mes enfants, pour aller l’acclamer quels que soient le lieu et l’heure du spectacle. Et pourquoi pas descendre sur la pelouse pour me laisser entraîner au rythme de « Djadja » !
Serge de MERIDIO
Source: Infosept