Déjà à 9 heures 35 minutes, notre confrère Ras Dial était dans la Cour du tribunal de Grande Instance de la Commune III. Assétou Coulibaly lui rejoint à 11 heures 23 minutes. Troisième dossier du jour, en prenant la parole, le juge a accordé la liberté provisoire aux accusés. La satisfaction du côté des avocats de la défense serait d’une courte durée. Un peu plus tard, après la décision du juge, le procureur refusa de signer cette décision, en faisant appel. “Je suis entièrement confiant pour la suite de ce dossier. Je fais entièrement confiance en la justice de mon pays”, sont les mots prononcés par Me Boubacar Soumaré, avocat de la défense. Il a ensuite affirmé que c’est la Cour d’appel qui tranchera cette question de liberté provisoire. Atteinte à l’intimité, complicité d’atteinte à l’intimité, chantage, dénonciation calomnieuse sont des faits reprochés à Gaoussou Diallo dit Ras Dial, journaliste et Assétou Coulibaly.
Pourquoi le procureur s’oppose à la liberté provisoire de notre confrère ?
Selon des sources proches du dossier, le procureur du Tribunal de Grande Instance de la Commune III souhaite retarder l’acheminement du dossier vers la Cour d’appel de la Commune III. Selon la même source, son ambition est de voir notre confrère durer un peu en prison. L’affaire qui oppose Chouala Bayaya Haidara à Gaoussou Diallo dit Ras Dial, journaliste et Assétou Coulibaly dans les semaines à suivre nous édifiera davantage sur ce dossier. Signalons que l’audience est prévue pour le 14 mai 2019.
A suivre !
Zié Mamadou Koné
L’Indicateur du Renouveau