C’est ce qu’a déclaré le guide de la communauté Soufi au Mali. C’était vendredi 26 septembre au cours d’une conférence de presse qu’il animée en marge d’une séance de lecture du Coran organisée à son domicile.
L’Objectif principale de cette lecture était de soutenir le processus de la réconciliation et de paix et faire des bénédictions pour le bon déroulement des pourparlers à Alger.
Au cours de cette lecture du Coran il a évoqué sa vision de la résolution de la résolution de la crise qui n’a que trop duré. Aussi, le guide spirituel a saisi cette occasion pour expliquer le sens et l’importance du hadj et sensibiliser les membres de sa communauté sur le sacrifice du bélier à la tabaski.
Les adeptes du soufisme sont venus des six communes de Bamako pour prendre part à cette lecture du Coran qui a pris fin par des bénédictions pour le pays et pour le président de la République, afin qu’il puisse conduire le bateau Mali à bon port.
Le président du Haut conseil islamique, Mohamoud Dicko, a salué cette initiative de la communauté Soufi du Mali. Selon lui, la préoccupation principale de chaque malien, doit être la quête de la paix et de la cohésion nationale.
Le choix de cette date pour la lecture du Coran n’est pas fortuit. C’est le premier vendredi du mois lunaire, mais aussi le premier vendredi du mois du Hadj qui est un mois spécial pour la communauté musulmane à cause de son importance.
Pour Soufi Bilal, la crise du Mali n’est pas une fatalité. Toutes les nations ont vécu leur crise. Pour ce faire, il invite tous les Maliens, quelle que soit leur religion, à se parler et à se pardonner condition sine qua none, selon lui, d’une vraie réconciliation. Mais il estime qu’aucun Malien sincère ne doit cautionner aucune forme de partition du pays encore moins le fédéralisme ou l’autonomie d’une région.
Cheick Soufi Bilal entend se battre jusqu’à ce que la paix revienne au Mali. Pour ce faire, il a effectué une tournée de deux mois à Kayes, Sikasso et Koulikoro au cours de laquelle, il a prêché la paix, le pardon et les valeurs du soufisme.
«La paix et le pardon sont des valeurs cardinales du soufisme. C’est pourquoi, je passe le clair de mon temps à chercher la paix pour mon pays», a affirmé Soufi Bilal. L’essentiel des prêches du Prophète (SPL), a-t-il ajouté, était basé sur ces valeurs. Avant de rappeler que ceux qui collent l’étiquette de la violence à l’islam pour détruire en prononçant le nom d’Allah ne sont pas des musulmans.