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Charnier à Bangui: le procureur optimiste sur l’avancée de l’enquête

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La justice centrafricaine affirme que l’enquête avance dans l’affaire des 30 corps découverts sur la colline des Panthères, à Bangui. Les cadavres avaient été retrouvés éparpillés sur environ 150 mètres le long de la route. Les victimes sont toutes des hommes d’une trentaine d’années, assassinés probablement à l’arme blanche. Ils ont été retrouvés dans un secteur sensible, surveillé par les forces de sécurité.

Pour le procureur, l’appel à témoins lancé jeudi 26 décembre après la découverte du charnier a été fructueux. Ghislain Grésenguet dit avoir reçu des appels de gens se présentant comme des proches de personnes disparues depuis plusieurs semaines, mais aussi de témoins potentiels.

Le magistrat doit commencer leurs auditions ce samedi, et pour lui, pas de doutes, quelqu’un a forcément vu ce qui s’est passé. « Il y a dû certainement avoir des mouvements de voitures. Il y a de hautes personnalités qui habitent là-bas. Ce sont des gens qui ont une garde rapprochée. Ces hommes ont dû voir quelque chose. Nous sommes sur des pistes, assure le procureur. Pour rassurer les gens qui ont peur de parler, on peut recueillir leur témoignage sous couvert d’anonymat ».

Djotodia se défend

Ghislain Grésenguet se dit déterminé. Mais il prévient que le travail sera long, en raison de l’insécurité ambiante. Les investigations devront déterminer l’identité des victimes, mais aussi expliquer comment leurs corps se sont retrouvés sur cette colline très sécurisée, située non loin du camp de Roux, où se trouvent la garde présidentielle et le chef de l’État.

Sur la chaîne TF1, le président Djotodia a d’ailleurs balayé tout éventuel soupçon porté sur ses hommes. « Sommes-nous bêtes au point de tuer des gens et les laisser là, alors qu’on sait qu’il y a là la communauté internationale et que les militaires français passent constamment ? », a lancé le chef de l’État.

Les 30 victimes ont été inhumées rapidement, notamment en raison de leur état de décomposition. Aucune autopsie n’a pu être pratiquée par manque de médecin légiste. Leurs corps reposent toujours sur la colline, enterrés non loin du site où ils ont été découverts.

Source : RFI

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