Le Réseau national des journalistes et communicateurs sur l’environnement et le développement durable, en partenariat avec la GIZ, a organisé une session de formation à l’intention des journalistes les 20 et 21 février à l’hôtel Mandé. Cette formation vise à renforcer les capacités des participants sur les enjeux, les perspectives et la problématique des changements climatiques et les techniques de communication sur l’environnement.
Durant deux jours de formation, plusieurs thèmes ont été abordés. Il s’agit notamment : Connaître son environnement et analyse de l’environnement ; changements climatiques (enjeux, perspective, et problématique) ; communication pour un changement de comportement ; techniques de communication sur l’environnement.
Selon Abdallah Ag Idias Imick, le manque de connaissance d’éléments scientifiques et le lexique du domaine, le faible niveau des acteurs des médias en matière de collecte et de traitement de l’information et le peu d’intérêt que suscitent les sujets environnementaux auprès d’eux, sont, entre autres, des raisons pour lesquelles les thèmes environnementaux demeurent peu développés, et par conséquent, moins connus du grand public et des gouvernants.
À en croire Abdallah, cette initiative du RNJCEM avec l’appui financier de la GIZ est une contribution pour renverser cette tendance dans notre pays qui est aujourd’hui frappé de plein fouet par les effets néfastes des changements climatiques et, qui est présent en première ligne du combat mondial contre ce fléau.
Besma Mhamdi a témoigné du soutien de la GIZ dans le cadre de la mise en œuvre des projets d’adaptation aux changements climatiques au Mali, avec l’Agence de l’environnement et du développement durable AEDD et en partenariat avec le ministère de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable au Mali. Elle a fait savoir que la GIZ soutient aussi l’État malien dans la mise en œuvre de la stratégie nationale d’adaptation aux changements climatiques. Dans ce cadre aussi, elle appuie le Mali dans le processus de la mise en œuvre de la contribution déterminée nationale.
Mariatou Coulibaly, Stagiaire
Source: Le Débat