Les Aigles du Mali seront aux prises avec les Warriors de Zimbabwe ce samedi pour les quarts de finale du CHAN 2014. Qualifiés avec brio pour cette étape, les Maliens entament une autre phase de la compétition. Le statut de leader du groupe A va sans nul doute requinquer à bloc les poulains de Djibril Dramé face à une équipe Zimbabwéenne loin d’être parmi les favoris du tournoi. L’adversaire des Aigles s’est adjugé la deuxième place du groupe B derrière le Maroc en surclassant le Burkina Faso, l’un des prétendants sérieux au titre. C’est dire que le Zimbabwe ne viendra pas en victime expiatoire.
« On a eu le temps d’étudier ce football zimbabwéen, assure Djibril Dramé. On sait que cette équipe a en son sein deux grandes individualités (Kudakwashe Mahachi et Masimba Mambare, Ndlr). Et que c’est une équipe très athlétique et très vivace, qui pose de nombreux problèmes sur le plan défensif parce qu’elle effectue un bon regroupement défensif ».
Les Warriors ont la meilleure défense du CHAN puisqu’ils n’ont concédé qu’un but lors du tour initial. Mais la défense en fer du Zimbabwe n’impressionne pas pour autant les joueurs maliens. « On ne s’attend pas à un match facile, mais chaque rencontre à sa réalité, lâche le milieu de terrain Idrissa Traoré. Les Zimbabwéens n’ont pas encaissé de but ? Nous aussi, on a encaissé peu de buts (trois en trois matches, Ndlr). Donc, on va tout faire pour déstabiliser leur défense. Elle est peut-être stable, mais nous, on marque des buts à chaque match ».
A ce niveau de la compétition, le manque d’efficacité en attaque peut coûter cher et les Aigles ont tout intérêt à être lucides devant les buts zimbabwéens. « C’est le problème permanent de cette sélection malienne, admet Djibril Dramé. Quand on regarde notre préparation, puis cette phase finale, on constate que, nous aussi, on marque très peu. Alors qu’on se crée beaucoup d’occasions. C’est le dernier geste qui nous manque ».
Idrissa Traoré, lui, veut positiver. « Depuis qu’on est là, on fait beaucoup de travail devant le but, avance-t-il. A chaque match, on a des occasions. Le plus dur, c’est justement de se procurer des occasions. Si on arrive à les concrétiser, ça devrait aller. » Puis le pensionnaire du Djoliba conclut : « Il faut aller plus loin dans cette compétition pour gagner le respect. Depuis qu’on est là, on s’est fixé comme objectif de gagner le trophée. Si on doit passer par le Zimbabwe (sic), on le fera. »
source : africatopsports.com