Diallassagou, est le chef-lieu d’arrondissement du même nom. Il compte cinq communes et est situé à environ 50 km de la ville de Bankass. Cette circonscription frontalière du Burkina Faso se situe au cœur du conflit que traverse la zone exondée de la région de Mopti. Les affrontements entre les communautés en sont une véritable illustration. Face à cette situation, les hautes autorités du pays ont décidé d’installer une brigade territoriale et un escadron de gendarmerie dans cet arrondissement. Ces mises en place ont eu lieu le mardi 9 janvier 2019.
Une mission conduite par le Capitaine Boubacar Goïta, commandant du Groupement territorial de gendarmerie de Bandiagara, a procédé à l’installation et l’ouverture officielle de la Brigade territoriale de gendarmerie et l’Escadron de Diallassagou. Il était accompagné du capitaine Sékou Kariba Konaté, Chef d’escadron de la gendarmerie de Bandiagara, assurant l’intérim du Commandant du Groupement mobile de Koro et du Commandant de la Brigade territoriale de gendarmerie de Diallassagou, le Major Mamadou Sogodogo.
La cérémonie s’est déroulée en présence du maire de Diallassagou Amadou Guindo, du 2ème vice-président du Conseil de cercle de Bankass, Hamadoun Togo, du Sous-préfet de l’arrondissement de Diallassagou, Issa Allassane Haïdara, et des autorités traditionnelles de la localité.
L’ouverture de ces unités permettra désormais de mettre hors d’état de nuire les forces du mal qui sèment la terreur dans la zone et du coup, les populations pourront mener sans inquiétude leurs activités, selon les autorités locales. Ces dernières n’ont pas tari d’éloge à l’endroit des plus hautes autorités du pays qui ont, disent-elles, traduit leur parole en acte.
Pour le capitaine Boubacar Goïta, Commandant du Groupement territoriale de gendarmerie de Bandiagara, les éléments sur place vont contribuer à instaurer la sécurité dans la zone. C’est pourquoi, il a invité, au nom de sa hiérarchie, la population à collaborer avec les forces de sécurité. Il a aussi remercié les autorités communales d’avoir mis à leur disposition les locaux devant abriter les deux unités.
Ousmane DIAKITE
Soleil Hebdo