La cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu le samedi 30 décembre 2023 en son sein. Ledit centre est situé à Korofina, en Commune I du district de Bamako. La cérémonie d’ouverture a été couplée au pré-lancement de la 5e édition du festival Nangnerki et un café littéraire sur le thème : “Rôle et place des korèdougaw dans la société”.
La cérémonie d’ouverture était présidée par Yamoussa Fané, chef de cabinet du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme. Il avait à ses côtés Amtinbé Ouologuem, maire de la Commune I du district de Bamako, le célèbre marionnettiste Yaya Coulibaly, Adama Traoré, président de la Fédération des artistes du Mali (Fédama), Modibo Bagayoko, coordinateur de projets au bureau de l’Unesco à Bamako et Kassim Bengaly, président de l’association Nangnerki.
L’ouverture de ce centre rentre dans le cadre de la continuité du combat que mène l’association culturelle Nangnerki depuis des années maintenant, à travers plusieurs initiatives dont le festival Nangnerki. “Le centre vise à contribuer significativement à la préservation de notre patrimoine culturel ; créer un espace de production et de diffusion des produits culturels ; stimuler la créativité et l’émulation saine entre les créateurs et les artistes et enfin, favoriser l’émergence de jeunes talents à travers des résidences de création, des cafés littéraires et des cafés artistiques”, a-t-il mentionné.
Aux dires de l’initiateur, l’ouverture de ce centre est partie intégrante de sa vision à sauvegarder et à promouvoir notre patrimoine culturel. Il a espéré que cet espace deviendra un pôle d’attractivité des artistes, des créateurs, mais également un espace de rencontres, dialogues, d’échanges culturels au profit des jeunes artistes de la commune I en particulier et des jeunes du Mali en général.
Yamoussa Fané, chef de cabinet du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a salué l’ouverture de ce centre qui vient renforcer le nombre d’espaces culturels pour donner à l’art toute valeur culturelle dans notre pays, voire dans le monde.
Modibo Bagayoko, coordinateur de projets au bureau de l’Unesco à Bamako s’est réjoui du contenu du programme de l’association qu’il trouve très riche, surtout la question d’inscription du Tata sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
“On a pour mission d’accompagner les Etats membres à protéger et à promouvoir leur culture. Nous n’aménagerons aucun effort pour accompagner le gouvernement du Mali qui propose l’inscription de ses biens à l’Unesco qui accompagne par la suite le processus”, a-t-il expliqué.
Il a ajouté que le festival Nangnerki est un espace de promotion d’un des éléments inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, notamment le balafon. “Sans ces pratiques et la transmission, les patrimoines culturels sont appelés à disparaître”, a déclaré Modibo Bagayoko, coordonnateur de projets au bureau de l’Unesco à Bamako.
La cérémonie d’ouverture a été suivie d’un café littéraire sur les Korèdougaw, animé par l’auteur dramaturge malien Madou Diabaté.
Il y a eu également le pré-lancement de la 5e édition du festival Nangnerki qui est prévue du 21 au 29 février 2024 à Sikasso.
Marie Dembélé
Source: Aujourd’hui-Mali