Le Centre d’études et de renforcement des capacités d’analyse et de plaidoyer (CERCAP) a tenu, jeudi dernier dans ses propres installations à l’ACI 2000, la 2è session de son conseil d’administration. La réunion était présidée par le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, Soussourou Dembélé, en présence des administrateurs.
Pour Soussourou Dembélé, le CERCAP est un centre de réflexion stratégique qui a contribué, avec des résultats d’études et recherches pertinentes et scientifiquement rigoureuses, à l’amélioration du processus décisionnel et à l’efficacité des politiques publiques.
Au cours de cette deuxième session, les administrateurs ont versé leurs avis sur les différents documents soumis à leur approbation, notamment le contrat annuel de performance, le rapport annuel de performance et le projet annuel de performance de l’établissement, le rapport d’activités 2020, le projet de programme d’activités de l’exercice entamé. Ils se sont aussi prononcés sur le projet de budget 2021, les projets d’organigramme, de cadre organique ainsi que le détail de l’organisation interne et les règles particulières de fonctionnement du CERCAP.
À titre de rappel, le CERCAP, sous sa forme de projet, a réalisé entre 2006 et 2017 de nombreuses activités au profit de l’Administration publique, du secteur privé et de la société civile, sur financement de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) et du gouvernement.
C’est suite à l’arrêt du financement de l’ACBF que le CERCAP a subi une mutation institutionnelle qui l’a érigé en établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), en vue de le pérenniser et de poursuivre ses activités, jugées pertinentes et satisfaisantes par différentes évaluations.
À ce popos, Soussourou Dembélé soutient que le nouveau CERCAP a pour missions de réaliser des travaux de recherche et de formation en appui aux services publics dans la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques. Il doit aussi renforcer les capacités du secteur privé et de la société civile. Pour François Koné, directeur général du CERCAP, cette session va dans le sens du parachèvement de l’opérationnalisation de l’établissement, commencé l’année dernière. Malheureusement, ce processus a été interrompu suite au saccage des locaux lors de la crise sociopolitique que le Mali a connue.
Le directeur général a invité les administrateurs à examiner avec beaucoup d’intérêts les documents, mais aussi à apporter leur soutien à l’établissement afin de lui permettre d’avoir un statut particulier et obtenir des émoluments pour les agents.
Oumar SANKARÉ
Source : L’ESSOR