Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Centrafrique : nouvelles poursuites pour viol visant l’armée française

La justice française a ouvert une enquête préliminaire visant l’armée française, après une nouvelle accusation de viol en Centrafrique. C’est la troisième information judicaire de ce type.

soldat militaire armee francaise patrouille centrafrique serval barkhane sangaris mineur enfant

L’amée française visée par de nouvelles accusations de viols. La justice française a ouvert vendredi 4 septembre une enquête préliminaire après des accusations d’une jeune femme centrafricaine affirmant avoir été violée dans son pays à l’été 2014 par un soldat de la force française Sangaris.

Cette décision fait suite à un signalement des faits présumés par le ministère de la Défense, qui a reçu des informations des Nations unies.

Cette jeune femme, dont l’âge n’est pas déterminé, a accusé un militaire de la force française Sangaris de l’avoir violée à l’été 2014. De ce rapport forcé serait né en avril un enfant, selon ses déclarations. L’ONU a évoqué jeudi une “jeune fille probablement en fin d’adolescence au moment des faits allégués”.

L’enquête préliminaire visera notamment à étayer, ou non, les accusations portées par la jeune femme.

L’armée française est désormais confrontée à trois enquêtes judiciaires pour des faits de viols présumés après des accusations portées contre ses soldats en Afrique. Les deux premières enquêtes concernent des mineurs. Ces allégations visent notamment 14 soldats français, qui n’ont jusqu’à présent pas été entendus. L’affaire avait longtemps été tenue secrète, suscitant des critiques contre les autorités françaises quand le quotidien britannique Guardian avait révélé les faits en avril, près d’un an après qu’elles en avaient été informées.

De son côté, l’ONU a annoncé fin août la mise en cause de trois casques bleus dans trois nouveaux cas de viols en Centrafrique, dont un concernant une victime mineure. Ces faits ont été signalés par les familles des victimes présumées à la Minusca, la force des Nations unies déployées en Centrafrique, dont le chef Babacar Gaye a récemment dû démissionner.

L’opération française Sangaris, qui n’est pas sous commandement de l’ONU, a été déclenchée en 2013, pour stabiliser la situation en Centrafrique alors en proie au chaos, et tenter d’enrayer les tueries entre communautés chrétienne et musulmane. Au plus fort de sa présence elle a compté 2.000 hommes, des effectifs désormais réduits de plus de moitié.

Avec AFP 

 

Source: France24

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance