En Centrafrique, le lynchage hier, mercredi 5 février, d’un homme en public, après une cérémonie de remobilisation des forces armées, les Faca, fait réagir les Nations unies, mais aussi la France.
Le général Babacar Gaye, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, demande qu’une enquête ait lieu et que des sanctions soient prises. Il l’a dit, lors d’une conférence de presse ce jeudi matin.
Je salue le volontarisme de la présidente. Mais les incidents qui ont suivi hier sa visite de remobilisation des Faca, sont des incidents révélateurs et inadmissibles. Ils doivent faire l’objet d’enquêtes et de sanctions exemplaires. La communauté internationale est au chevet de la Centrafrique, il faut que tous les Centrafricains soient au chevet de leur propre pays.
e son côté, la France condamne ces « actes odieux » et demande – aussi – des « sanctions exemplaires ». La Fédération internationale des droits de l’homme, elle, voit dans ce qui s’est passé le signe qu’on peut toujours tuer en toute impunité en Centrafrique. Pour la FIDH, « il est urgent de réactiver la justice et d’enquêter sur les crimes quels que soient ceux qui les commettent, la Seleka, les anti-balaka ou les FACA ».
Source: RFI