L’armée malienne a célébré hier, à la place d’armes de Kati, la 54e anniversaire du départ l’armée coloniale. L’événement, placé sous le signe du recueillement des armées, était présidé par le président de la République, chef suprême de l’armée, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK).

 

20 janvier 1961-20 janvier 2015 : l’armée malienne a 54 ans. L’événement a été célébré lors d’une prise d’arme à Kati par les Forces armées et de sécurité du Mali. Les autorités militaires maliennes ont placé ce 54e anniversaire sous le recueillement des FAMa.

En plus du président de la République, chef suprême des Armées, on notait, à cette cérémonie, la présence du Premier ministre Modibo Kéita, du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly, et de plusieurs membres du gouvernement, les chefs des institutions, du corps diplomatique et des représentants des forces étrangères.

Etaient aussi présents, des officiers, sous-officiers et militaires de rang lorsque le président de la République, a procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs à la Stèle de Kati pour rendre hommage aux hommes et femmes morts pour le Mali.

Il a ensuite procédé à la revue des troupes. Ce moment de gloire pour les armées de terre et air, de la garde nationale, de la gendarmerie nationale, de la police nationale, de la protection civile, des eaux et forêts et des surveillants de prison, a été mise au profit pour décorer des militaires.

Le chef suprême de l’armée a réaffirmé son engagement à reformer l’armée nationale. Il a assuré que la loi de la orientation et de reprogrammation militaire, une fois adoptée, permettra à chaque Malien d’allouer de manière légale et obligée des fonds prévus aux forces armées de sécurité.

A l’en croire, elles en ont besoin en terme d’équipement, de formation et d’amélioration de leurs conditions de vie. Il a demandé aux forces armées et de sécurité du Mali de faire de leur engagement une réalité. « Je récupérerai l’armée malienne quoiqu’on dise, quoi qu’on fasse », a-t-il prévenu.

Il a saisi l’occasion pour condamner les attaques terroristes de la position de l’armée malienne à Nampala et à Ténenkou. Ce fut le lieu pour aussi de rendre hommage aux morts et de souhaiter aux blessés un prompt rétablissement.

Youssouf Coulibaly

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20-janvier :

L’école fête l’armée

Pour manifester tout son soutien à la vaillante armée, les FAMa, l’Académie rive droite de Bamako a fêté hier l’armée à travers l’organisation de sa 7e cross scolaire. La directrice, Mme Coulibaly Fatou Traoré, a salué le courage et la bravoure des Forces armées maliennes et prié pour le retour de la paix.

Pour respecter la tradition, l’Académie rive droite de Bamako a organisé la 7e édition de son cross scolaire en marge de la fête de l’armée, célébrée chaque 20 janvier. Elle a enregistré la participation de plusieurs établissements scolaires (lycées et écoles fondamentales).

La directrice de l’Académie, Mme Coulibaly Fatou Traoré, n’a pas caché sa satisfaction quant à l’organisation de cette fête scolaire pour magnifier les exploits de l’armée malienne. Elle a salué tous les partenaires, l’Ecole de gendarmerie Balla Fasséké de Faladié, Right to Play et toutes les bonnes volontés pour avoir contribué à l’éclat de cet événement.

Aux termes de son allocution, elle a prié pour le retour de la paix dans notre pays et rendu un vibrant hommage à nos forces armées, présentes sur le champ de bataille dans le but de combattre les obscurantistes jihadistes décidés à envahir notre pays. Une minute de silence a été observée en la mémoire des soldats tombés sur le champ de l’honneur.

Les cadets ont parcouru 4 km et 6 km (fondamental et second cycle) et les séniors, les  lycéens ont courus les 8 km. Ce cross scolaire a primé des jeunes scolaires athlètes. Au secondaire, Mariam Diarra (14’16’’) du lycée du Sportif et Souleymane Traoré (21’073’’) du lycée Tigana Daliba ont occupé les premières places respectivement chez les filles et les garçons. Au niveau fondamental, c’est Awa Togo (12’55’’) de Yirimadio I et Konimba Diarra de Magnambougou-Projet, qui sont arrivés les premiers côté filles et garçons.

Il faut noter que ce rendez-vous sportif a débuté en 2006 sous la dénomination « l’école fête l’armée ».

Ousmane Daou

Source: L’Indicateur du Renouveau