« Les filles : une force libre et inarrêtable » était le thème donné à cette 8ème édition. Faut-il le rappeler, le 11 octobre a été consacré comme Journée Internationale des droits de la Fille, par l’Assemblée Générale des Nations-Unies, à travers sa résolution N°60/170 du 19 décembre 2011. Cette journée a été célébrée pour la première fois le 11 octobre 2012, a rappelé Mme le Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
La célébration de cette journée a pour objectifs, précise-t-elle, d’attirer l’attention de tous les acteurs et parties prenantes, sur les discriminations dont sont victimes les filles et de plaider auprès des décideurs politiques, des groupes de la société civile, des organisations communautaires, nationales et internationales, en faveur du respect des droits de la jeune fille.
Occasion pour Dr Diakité Aïssata Kassa Traoré de souligner que ces objectifs cadrent parfaitement avec la volonté politique du président Ibrahim Boubacar KEITA. A savoir, placer la femme au cœur du développement de notre cher pays. « Il va s’en dire que les filles d’aujourd’hui, sont les femmes de demain » a-t-elle fait savoir. Cela, tout en indiquant que
les filles ont le droit à une vie sûre, à une bonne santé et à une éducation de qualité et qu’elles sont les travailleuses de demain, entrepreneures, mentors, chefs de famille, dirigeantes politiques ou mères de famille. « Investir dans la réalisation du potentiel des filles, permet de défendre leurs droits aujourd’hui, et d’assurer un avenir plus équitable et plus prospère. Un avenir dans lequel, elles joueront leur partition, afin de résoudre les crises liées aux problèmes du changement climatique, des conflits politiques, de la croissance économique, de la prévention des maladies, et de la viabilité mondiale » soutient la ministre Diakité Aïssata, Toute chose, qui reste, selon elle, au centre des priorités de son département.
Aux filles, elle s’est adressé en ces termes : « votre engagement à vous faire entendre, à mener votre combat, constitue le levier permettant de développer toute la communauté, et de lutter contre les inégalités et la discrimination sous toutes les formes.
Avant de terminer son discours, Mme le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a félicité certains organismes, dont ‘’Plan International’’ et l’Association ‘’Actions Jeune et Femme pour le Développement Durable’’ pour leurs efforts et l’initiative de cette célébration avant d’assurer que son Ministère s’engage à travailler davantage pour améliorer la vie des femmes et des filles.
Quant à la présidente de l’Association ‘’ Actions Jeune et Femme pour le Développement Durable’’, elle dira que leur document de plaidoyer, invite l’Etat d’abord à combler le vide législatif par l’adoption de la loi sur les violences basées sur le genre (VBG) au Mali.
A noter qu’un panel de quelques minutes a eu lieu sur les VBG comme mutilation génitale, le mariage forcé etc… De même, des sketchs et prestations artistiques ont agrémenté l’évènement.
Par Mariam SISSOKO
Source: Le Sursaut