Dans le cadre d’un partenariat entre le Cadre de concertation des directeurs de publication (CCDP) et la Société africaine d’études et de réalisations (Saer- Emploi) s’est tenu, hier jeudi 18 octobre 2018, un atelier d’information des hommes de médias sur l’Assurance volontaire (AV+). Elle vise à donner d’amples informations aux hommes de médias et des associations socioprofessionnelles, en vue de prendre des dispositions utiles pour s’inscrire à l’assurance volontaire. La cérémonie d’ouverture de cette journée s’est déroulée en présence du Président directeur général de la Saer-Emploi, Amadou Diadié Sankaré; du Directeur général de l’AV+, Dr. Maharafa Traoré du Coordinateur du CCDP, Aboubacar Bany Zan ainsi que des journalistes participants.

D’entrée de jeu, le représentant du Président de la Maison de la presse, Mahamadou Talata souligne que cette rencontre avec les hommes de médias est une opportunité pour les acteurs des médias de bien s’informer à propos de la sécurité sociale en général et de l’assurance volontaire en particulier. Et de faire savoir qu’aujourd’hui, nul n’ignore le rôle important que jouent les médias en termes d’information et de sensibilisation des concitoyens. Il révèle que dans ce secteur, seule une proportion réduite de travailleurs de l’information sont couverts par la sécurité sociale. A l’en croire, la grande majorité reste exclue et exposée à l’insécurité professionnelle due à l’absence d’un socle de protection au sein de certains de leurs organes pouvant leur permettre de jouir de ce droit fondamental. Pour lui, de la multitude des solutions, le mode d’assurance volontaire se démarque logiquement comme étant l’un des plus probants. D’affirmer qu’il est nécessaire de trouver une stratégie pour amener les professionnels de l’information à penser à leur avenir, retraite et prestations de soins de santé à moindres coûts pour eux et leurs familles, avec à la clef des allocations pour les enfants.

Le Coordinateur du Cadre de concertation des directeurs de publication (CCDP), Aboubacar Bany Zan, quant à lui, a d’abord remercié la Saer-Emploi pour la confiance placée à son organisation pour pouvoir organiser cette journée d’information avec les journalistes sur l’Assurance volontaire (AV+). A ses dires, cette journée est venue à point nommé pour informer et sensibiliser non seulement les hommes de médias, mais aussi les acteurs des couches socioprofessionnelles, notamment les commerçants détaillants, les vendeuses de poissons, les artisans et conducteurs de bennes. Selon le Coordinateur Bany Zan, aujourd’hui, tout malien ou étranger salarié ou non vivant au Mali peut s’inscrire à l’assurance volontaire de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) par le biais des agents de la Saer Emploi déployés dans de nombreuses localités du pays, et dans le district de Bamako. De reconnaître que cette journée permettra de connaître les avantages pour les adhérents, les démarches qui doivent être menées pour s’y inscrire.

Pour sa part, le Directeur général de l’Assurance volontaire (AV+), Dr. Maharafa Traoré après avoir salué cette journée d’informations avec les hommes de médias, indique que AV+, c’est s’assurer et prendre sa vie en main ainsi que celle de sa famille, en s’offrant une protection contre les risques et les événements de la vie dont la maladie, la maternité, la retraite etc. A l’entendre, le projet management de l’Assurance volontaire de l’INPS-AV+ est né de la ferme volonté de l’INPS et de Saer-Emploi de conjuguer leurs efforts pour augmenter le nombre d’adhérents au régime de l’Assurance volontaire dans le cadre d’un partenariat qui s’est matérialisé par une convention de délégation de gestion signée le 10 avril 2017. Selon ses explications, cette approche qui contribue assurément à la mise en œuvre de la politique nationale d’inclusion sociale prévue par la loi n’99-047 du 28 décembre 1999 instituant l’Assurance volontaire permettra de couvrir le maximum de travailleurs dans les secteurs tertiaires et informels, les professions libérales et les couches défavorisées. Et de faire savoir que le projet management de l’Assurance volontaire de l’INPS-AV+ ne se substitue pas à l’INPS mais l’accompagne. Avant d’estimer qu’aujourd’hui il y a plus de 9000 enrôlements et plus d’une centaine de millions de F CFA.

S.B. TRAORE

Fondement