En plus du rappel de nombreux diplomates en fin de mission dans différents pays, les autorités diplomatiques sont, semble-t-il, déterminées à rectifier le tir concernant la présence du Mali au niveau ambassade et consulat à travers le monde.
Pour le Consulat général du Mali à Khartoum (Soudan), le couperet est déjà tombé le 19 avril 2024 à travers la lettre circulaire n°2024-0000030/MAECI6SG6DRH dans laquelle l’ambassadeur Seydou Coulibaly, le secrétaire général du département, lie la fermeture à des raisons sécuritaires.
Nos radars indiquent aussi que le manque de rentabilité financière risque d’avoir raison de certaines ambassades comme celles à N’Djamena (Tchad) et à Luanda (Angola).
Dans un monde de plus en plus compétitif, force est de reconnaître que la diplomatie doit crânement jouer la partition de VRP (Voyageur représentant placier) : en attirant des investisseurs et en faisant des recettes pour le Trésor public. Toutes prouesses difficiles à réaliser par certaines de nos représentations diplomatiques à travers le monde, plus habitués aux ors, lambris et honneurs des palais et palaces qu’à réellement mouiller le maillot pour le rayonnement économique du Mali dont les énormes potentialités devraient en faire une destination prisée par le monde entier.
Vivement donc la distribution des cartes diplomatiques avec en mire la diplomatie du développement, gage certain de prospérité et de succès pour notre peuple.
El hadj A. B. HAIDARA