Salif Keita est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football africain. Le Malien, qui a fait les beaux jours notamment de l’AS Saint-Étienne, vit aujourd’hui à Bamako. L’ancien attaquant des Aigles revient sur son parcours et livre à Jeune Afrique ses pronostics pour la CAN 2019.
À 72 ans, Salif Keita coule une retraite paisible à Bamako, après avoir ouvert dans la capitale malienne L’Hôtel Mandé, au bord du fleuve Niger. En Afrique comme en Europe, la Panthère noire a laissé une trace indélébile.
L’ancien joueur du Real Bamako et du Stade malien a connu la gloire sur le Vieux-Continent. À Saint-Étienne, il a enchaîné les buts et collectionné les titres, devenant notamment trois fois champion de France avec ce club.
Passé également par Marseille, Valence, Lisbonne et les États-Unis, le Ballon d’Or africain 1970 nous a accordé une longue interview. Il évoque la sélection malienne, la CAN, le football de son pays et celui du continent.
Jeune Afrique : Que peut espérer le Mali lors de cette CAN 2019 ?
Salif Keita : Je suis optimiste pour le Mali, qui a pris l’habitude de se qualifier pour chaque phase finale et d’obtenir de bons résultats [3e en 2012 et 2013, 4e en 1994, 2002 et 2004]. Cette équipe est régulière, solide, elle pratique un football de bonne qualité. Elle a de bons joueurs, dont l’attaquant Moussa Marega, qui évolue au FC Porto. Il y a aussi des jeunes prometteurs, comme Amadou Haadara, Diadie Samassékou ou Moussa Djenepo.
JE PENSE QUE LE MALI PEUT ATTEINDRE AU MOINS LES QUARTS DE FINALE